Les Rougon-Macquart
V
La Faute de l'abbé Mouret
Première parution en 1991
Nouvelle édition en 2006
Parution
Jeune prêtre ordonné dans le midi de la France, Serge Mouret voue à la Vierge un culte idolâtre. Sous le soleil du Sud, l’âpre nudité des corps le rappelle à sa condition charnelle : tiraillé entre le culte d’une féminité idéale et la tentation de la cuisse et du corsage, Serge se consume, écrasé par son vœu de chasteté. Sa foi se mue alors peu à peu en une véritable pulsion : insaisissable, éternellement vierge, la madone devient une divinité incandescente qui ne cesse d’attise le désir du jeune abbé.
Le père Archangias, catholique rigide et ennemi déclaré de la féminité, scrute d’un regard mauvais le mysticisme excentrique de Serge. Cet «eunuque dégoûtant» ne tarde pas à flairer la femelle chez la vierge et la sensualité dans son adoration. Son ombre glauque ne cesse alors d’entraver la foi solaire du jeune homme.
Survient Albine… Qui devient l’incarnation vivante de la féminité adorée. Au sein d’un parc aux allures de jardin d’Eden, Serge et Albine inventent une liturgie érotique où les cris des corps en pâmoison se confondent avec le cantique sauvage de la terre en friche.
Le père Archangias, catholique rigide et ennemi déclaré de la féminité, scrute d’un regard mauvais le mysticisme excentrique de Serge. Cet «eunuque dégoûtant» ne tarde pas à flairer la femelle chez la vierge et la sensualité dans son adoration. Son ombre glauque ne cesse alors d’entraver la foi solaire du jeune homme.
Survient Albine… Qui devient l’incarnation vivante de la féminité adorée. Au sein d’un parc aux allures de jardin d’Eden, Serge et Albine inventent une liturgie érotique où les cris des corps en pâmoison se confondent avec le cantique sauvage de la terre en friche.