Ils ont mal tourné
Trad. de l'anglais (États-Unis) par Pierre Singer
Collection L'Air du Temps
Gallimard
Parution
Le 7 septembre 1948, un jeune homme élégant, nommé Robert Brown, tuait d’un coup de revolver le caissier du Greystone Hotel à New York, au cours d’un hold up. Au printemps de 1953, un jeune marine, Fred Mc Manus, d’une famille respectable de Long-Island, tuait à coups de revolver cinq personnes au cours d’une folle randonnée dans une auto volée. En janvier 1951, un agent de police de New York, William Tierney, malmena et blessa à coups de pieds un jeune étudiant, sous prétexte de maintenir l’ordre public. L’agent Tierney fut rayé des cadres de la police ; Brown et Mc Manus furent condamnés à de longues années de prison. Tels sont trois des six cas passionnants décrits et analysés par Croswell Bowen dans ls ont mal tourné.
Pourquoi et comment ces jeunes gens ont-il mal tourné ? Voilà les questions auxquelles l’auteur essaie de trouver une réponse. S› il peut sembler relativement facile de relater purement et simplement les affreux détails d’un crime, par contre il est extrêmement difficile d’explorer l’esprit perverti d’un criminel et d’assembler les diverses circonstances de sa vie passée afin d’en tirer des éclaircissements. C’est là l’un des talents les plus remarquables de Croswell Bowen. Il a passé de longues heures à converser avec chacun de ces criminels ; il a suivi assidûment leur procès, a questionné leurs parents, les avocats, les juges, etc. Les révélations qu’il est amené à faire au sujet des jeunes gens qu’il étudie dans ce livre, sont à la fois saisissantes et fort instructives. Les fils d’une existence y sont démêlés et l’enchaînement des événements qui contribuent à faire d’un garçon normal un criminel y est révélé. Croswell Bowen nous montre, par exemple, comment Homer Loomis a été amené à organiser un groupe fasciste en Amérique ; pourquoi l’enfance malheureuse de Fred Mc Manus l’a poussé à chercher refuge dans un monde imaginaire où seuls le meurtre et la violence étaient réels. Mais il termine cette étude sur une note optimiste par l’histoire de John Resko qui, après vingt années de prison pour meurtre, redevint un homme normal parfaitement équilibré.
L’auteur a été amené à écrire cet ouvrage dans l’espoir de démontrer qu’un criminel est le plus souvent le produit de son éducation et de son entourage.
Pourquoi et comment ces jeunes gens ont-il mal tourné ? Voilà les questions auxquelles l’auteur essaie de trouver une réponse. S› il peut sembler relativement facile de relater purement et simplement les affreux détails d’un crime, par contre il est extrêmement difficile d’explorer l’esprit perverti d’un criminel et d’assembler les diverses circonstances de sa vie passée afin d’en tirer des éclaircissements. C’est là l’un des talents les plus remarquables de Croswell Bowen. Il a passé de longues heures à converser avec chacun de ces criminels ; il a suivi assidûment leur procès, a questionné leurs parents, les avocats, les juges, etc. Les révélations qu’il est amené à faire au sujet des jeunes gens qu’il étudie dans ce livre, sont à la fois saisissantes et fort instructives. Les fils d’une existence y sont démêlés et l’enchaînement des événements qui contribuent à faire d’un garçon normal un criminel y est révélé. Croswell Bowen nous montre, par exemple, comment Homer Loomis a été amené à organiser un groupe fasciste en Amérique ; pourquoi l’enfance malheureuse de Fred Mc Manus l’a poussé à chercher refuge dans un monde imaginaire où seuls le meurtre et la violence étaient réels. Mais il termine cette étude sur une note optimiste par l’histoire de John Resko qui, après vingt années de prison pour meurtre, redevint un homme normal parfaitement équilibré.
L’auteur a été amené à écrire cet ouvrage dans l’espoir de démontrer qu’un criminel est le plus souvent le produit de son éducation et de son entourage.