Société anonyme pour assassinats
Trad. de l'anglais (États-Unis) par Nicole Hirsch
Collection L'Air du Temps
Gallimard
Parution
Société anonyme pour assassinats n'est pas un roman, c'est un document. Voici en effet le rapport de police révélant l'extraordinaire histoire d'une association de gangsters qui, par le meurtre, le racket et la corruption, réussit depuis vingt ans à jouer un rôle
considérable dans la politique et l'économie des États-Unis, et jusque dans la vie de l'Américain moyen.
Vers 1932, en effet, les chefs des différents gangs – jusque-là rivaux sans pitié – voulurent appliquer à leurs activités clandestines les méthodes de la grande industrie. De l'Atlantique au Pacifique, ils réunirent leurs forces et fondèrent une sorte de «Société» qui couvrit bientôt tout le pays d'un réseau serré.
Cette société, organisée comme une véritable entreprise commerciale, possédait son conseil d'administration, ses statuts, son conseil de discipline, sa police, etc. Pour ceux qui prétendaient gêner son développement ou qui s'étaient rendus coupables de fautes graves, un seul châtiment : la mort. Elle possédait à cet effet une brigade spéciale composée de tueurs expérimentés et méthodiques. D'autre part, la complicité d'hommes politiques haut placés protégeait les gangsters de toute indiscrétion de la police.
Mais, en 1940, l'un des chefs de l'organisation dénonça ses complices : il cita des noms, apporta des preuves. C'est alors qu'entra en action l'appareil de la Justice.
Pour raconter le déroulement de l'enquête, nul n'était mieux qualifié que le District Attorney Burton Turkus, puisque c'est lui qui découvrit l'existence de la «Société» et qui poursuivit et envoya sur la chaise électrique sept des plus redoutables gangsters d'Amérique.
Son récit, authentique et brutal, nous mène des bas-fonds de Brooklyn aux collines fleuries de Hollywood, des maisons de jeu du Middle West aux chambres de mort, des Cours d'Assises à la Mairie de New York. Il décrit dans ses moindres détails les drames les plus sanglants, nous fait partager la vie, luxueuse ou sordide, de hors-la-loi célèbres, démonte le mécanisme de cette dictature de la terreur, el déchire le voile qui protégeait jusqu'ici le monde mystérieux et farouche de la pègre américaine.
Depuis que Burton Turkus a découvert l'existence de la «Société», il n'est pas un auteur de films ou de romans policiers qui n'ait puisé dans les archives de cette affaire. D'innombrables aventures de la Série Noire (ou d'autres collections policières) se sont inspirées de l'histoire vraie – racontée pour la première fois par Burton Turkus – de la «plus grande organisation criminelle de tous les temps».
Vers 1932, en effet, les chefs des différents gangs – jusque-là rivaux sans pitié – voulurent appliquer à leurs activités clandestines les méthodes de la grande industrie. De l'Atlantique au Pacifique, ils réunirent leurs forces et fondèrent une sorte de «Société» qui couvrit bientôt tout le pays d'un réseau serré.
Cette société, organisée comme une véritable entreprise commerciale, possédait son conseil d'administration, ses statuts, son conseil de discipline, sa police, etc. Pour ceux qui prétendaient gêner son développement ou qui s'étaient rendus coupables de fautes graves, un seul châtiment : la mort. Elle possédait à cet effet une brigade spéciale composée de tueurs expérimentés et méthodiques. D'autre part, la complicité d'hommes politiques haut placés protégeait les gangsters de toute indiscrétion de la police.
Mais, en 1940, l'un des chefs de l'organisation dénonça ses complices : il cita des noms, apporta des preuves. C'est alors qu'entra en action l'appareil de la Justice.
Pour raconter le déroulement de l'enquête, nul n'était mieux qualifié que le District Attorney Burton Turkus, puisque c'est lui qui découvrit l'existence de la «Société» et qui poursuivit et envoya sur la chaise électrique sept des plus redoutables gangsters d'Amérique.
Son récit, authentique et brutal, nous mène des bas-fonds de Brooklyn aux collines fleuries de Hollywood, des maisons de jeu du Middle West aux chambres de mort, des Cours d'Assises à la Mairie de New York. Il décrit dans ses moindres détails les drames les plus sanglants, nous fait partager la vie, luxueuse ou sordide, de hors-la-loi célèbres, démonte le mécanisme de cette dictature de la terreur, el déchire le voile qui protégeait jusqu'ici le monde mystérieux et farouche de la pègre américaine.
Depuis que Burton Turkus a découvert l'existence de la «Société», il n'est pas un auteur de films ou de romans policiers qui n'ait puisé dans les archives de cette affaire. D'innombrables aventures de la Série Noire (ou d'autres collections policières) se sont inspirées de l'histoire vraie – racontée pour la première fois par Burton Turkus – de la «plus grande organisation criminelle de tous les temps».