Collection Blanche
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
1988
Hivers sur la colline... nous dépeint une famille surprenante qui vit dans les faubourgs d'une grande ville de New-England. Cette province qui fut le berceau des États-Unis et qui compte dans sa population les descendants les plus puritains des premiers colons comporte
également des types humains étonnants.
Les Harris sont des gens de la zone sans foi ni loi. Ils sont satisfaits de leur sort et de leur vie et ont leur code particulier de l'honneur. Ils ne demandent rien à personne et redoutent plus que tout la respectabilité et son cortège d'obligations et de devoirs. Ils ne peuvent être heureux qu'à leur manière et n'aimer que selon leur rite et leurs instincts.
Ce livre comporte une fantaisie réaliste qui ne s'écarte jamais des faits et des êtres qu'il dépeint. Le portrait de Grand'mère, assise dans son fauteuil à bascule, coiffée de sa perruque acajou et fredonnant des chansons paillardes est grotesque, amusant et émouvant à la fois. Jenny et Berkley, les deux adolescents, apportent à l'ouvrage une note romanesque et touchante. Le père Virgil ne cesse de vider une bouteille de gin qui se remplit chaque fois comme par enchantement et sa femme Mina, qui a la charge de nourrir la communauté, s'en acquitte avec générosité au retour de ses équipées en ville avec de riches industriels. De caractère gai et joyeux, elle demeure cependant bonne mère et bonne fille jusque dans ses débordements.
L'intérêt de cette œuvre est de nous révéler un côté inconnu pour nous des mœurs faciles et relâchées qu'on trouve dissimulées jusque dans les régions les plus austères de la grande République américaine.
Les Harris sont des gens de la zone sans foi ni loi. Ils sont satisfaits de leur sort et de leur vie et ont leur code particulier de l'honneur. Ils ne demandent rien à personne et redoutent plus que tout la respectabilité et son cortège d'obligations et de devoirs. Ils ne peuvent être heureux qu'à leur manière et n'aimer que selon leur rite et leurs instincts.
Ce livre comporte une fantaisie réaliste qui ne s'écarte jamais des faits et des êtres qu'il dépeint. Le portrait de Grand'mère, assise dans son fauteuil à bascule, coiffée de sa perruque acajou et fredonnant des chansons paillardes est grotesque, amusant et émouvant à la fois. Jenny et Berkley, les deux adolescents, apportent à l'ouvrage une note romanesque et touchante. Le père Virgil ne cesse de vider une bouteille de gin qui se remplit chaque fois comme par enchantement et sa femme Mina, qui a la charge de nourrir la communauté, s'en acquitte avec générosité au retour de ses équipées en ville avec de riches industriels. De caractère gai et joyeux, elle demeure cependant bonne mère et bonne fille jusque dans ses débordements.
L'intérêt de cette œuvre est de nous révéler un côté inconnu pour nous des mœurs faciles et relâchées qu'on trouve dissimulées jusque dans les régions les plus austères de la grande République américaine.