Le Faune de marbre

Trad. de l'anglais (États-Unis) par François Villaret. Préface de René Lalou
Collection Blanche
Gallimard
Parution
La Lettre écarlate avait posé le problème du péché et des réactions, devant le mal, de la société puritaine. Le Faune de marbre, le plus populaire des romans de Hawthorne, reprend et approfondit ce thème.
L'Italie du XIXᵉ siècle offre à Hawthorne un décor somptueux sur lequel se détache avec une sombre grandeur la tragédie qui oppose Miriam, Donatello, image vivante du Faune de Praxitèle, Kenyon, le sculpteur américain, et Hilda, la préraphaëlite gardienne de colombes.
Avec un raffinement où certains ont découvert une pointe de sadisme, Hawthorne se plaît à fourvoyer les âmes pures sur la route du Malin. Il pare même le crime d'un attrait dramatique et poétique pareil à celui que le poète d'Éloa prêtait à Satan.
Henry James a dit de ce roman qu'il «constituait une des plus parfaites œuvres d'art en littérature».