Un regard plus autre chose
Trad. du russe par Daria Olivier
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2010
Lire Nekrassov, c'est converser avec un ami de choses et d'autres, l'entendre évoquer ses souvenirs, ses impressions, en phrases limpides : il écrit comme l'on parle... lorsqu'on est très doué pour la parole. Affectueux envers ceux qu'il a aimés, protégés, saisi de rage lorsqu'il s'agit de dénoncer ceux qui les ont persécutés et l'ont contraint lui-même à l'exil, d'une sécheresse terrible lorsqu'il montre les méfaits de l'«appareil».
Nekrassov recourt de préférence à l'humour, à l'ironie, à la démonstration par l'absurde, à une sorte de témoignage permanent à bâtons rompus où beaucoup est donné à l'amitié, à la générosité. Résultat : il nous montre pour la première fois l'image d'un dissident heureux. Oui, il dit qu'il est heureux à cent pour cent depuis qu'il est à Paris où il réside, parce que «Paris a l'odeur de la liberté». Et puis il parcourt des pays rêvés depuis toujours, et il raconte. Il va de Saint-Germain-des-Prés à Tarragone, de Fontainebleau à Oslo, de Beaubourg à Jérusalem. Et là-dessus s'insèrent des retours sur sa vie passée, sur les événements qu'il a connus.
Nekrassov recourt de préférence à l'humour, à l'ironie, à la démonstration par l'absurde, à une sorte de témoignage permanent à bâtons rompus où beaucoup est donné à l'amitié, à la générosité. Résultat : il nous montre pour la première fois l'image d'un dissident heureux. Oui, il dit qu'il est heureux à cent pour cent depuis qu'il est à Paris où il réside, parce que «Paris a l'odeur de la liberté». Et puis il parcourt des pays rêvés depuis toujours, et il raconte. Il va de Saint-Germain-des-Prés à Tarragone, de Fontainebleau à Oslo, de Beaubourg à Jérusalem. Et là-dessus s'insèrent des retours sur sa vie passée, sur les événements qu'il a connus.