Tiré de faits irréels - Tonino Benacquista
Tonino Benacquista
Lire un extraitLire un extrait Télécharger la couverture

Tiré de faits irréels

Collection Blanche
Gallimard
Parution
« Mon banquier avoue volontiers qu’il ne lit pas quand je lui offre les dernières parutions de ma maison d’édition, non pour m’attirer ses bonnes grâces, encore moins son admiration, réservée aux seuls patrons du CAC 40, mais pour lui fournir de temps à autre une preuve matérielle de mon activité. Le livre n’étant pour lui ni un outil d’émancipation, ni même un objet récréatif, je veille à ne jamais employer le mot “littérature” de peur de provoquer l’ennui ou la gêne d’un individu s’étant construit contre celle-ci, qui n’engendre ni profit ni épargne, du moins dans le sens où il l’entend. À ses chiffres je n’ai pas su imposer mes lettres. Que n’ai-je suivi naguère un stage de gestion au lieu de lire Goethe ! Soulagé de s’être débarrassé d’un insolvable, il a tenu à me raccompagner jusqu’au seuil de sa banque. »

Après quarante ans de bons et loyaux services rendus à la littérature, « Bertrand Dumas Éditeur » a fait faillite. Mais Bertrand, son fondateur, refuse cette fatalité. Il lui reste une dernière nuit pour trouver une solution miracle. Lui qui a tant cru au pouvoir du romanesque rêverait que le romanesque vienne maintenant à son secours.
Il va être entendu au-delà de ses espérances.
Nouveauté

« Tiré de faits irréels, c’est un roman idéaliste, cynique, c’est tragique, c’est drôle, c’est réaliste et fantastique et surtout c’est un livre dont on a envie de tourner les pages jusqu’à la dernière. » RTL

« Un génie de la construction romanesque. Un roman très vif. » Europe 1

« Un conte drôle, mordant, subtil, sur la place de la vraie littérature. » Le Figaro Magazine

« Tonino Benacquista raconte, sur un ton jubilatoire, la comédie littéraire (émissions de TV, séances de signatures, jalousies entre auteurs, jurés littéraires). Des ruminations tout aussi piquantes que profondes. » L'Express

« D'une plume acérée, inventive, ludique, Benacquista rend enfin hommage à la littérature, la vraie. » Le Nouvel Obs

Lire un extrait