Si tu veux être mon amie
Première parution en 1992
Trad. de l'arabe et de l'hébreu par Ariane Elbaz et Béatrice Khadige. Avant-propos de Litsa Boudalika
Historique et glossaire par Ariel Cohen
Gallimard Jeunesse
Parution
Mervet, treize ans, du camp palestinien de Dheisheh, et Galit, douze ans, de Jérusalem, commencent à s’écrire en 1988. Comment se parler alors qu’autour d’elles deux peuples se battent, se déchirent, se haïssent parfois? «Je ne sais pas si tu veux être mon amie. À part ma famille, personne ne sait que je t’écris.» interroge Mervet. «Quel sentiment étrange de savoir que j’écris à une Palestinienne. C’est comme si c’était un rêve, un rêve heureux» lui répond Galit. Leur amitié naissante est sans arrêt mise à l’épreuve par la dure réalité de l’Intifada. Marquées par les préjugés de leur communauté, elles s’affrontent parfois ou tentent avec naïveté de trouver des solutions : «Dis aux autres Arabes de ne plus jeter de pierres sur nos soldats. Ça les fera peut-être changer d’avis.» Ce livre n’est pas une fiction. Il parle d’incompréhension, mais aussi d’amour. Et l’histoire de cette amitié est liée à l’histoire de cette terre…