Personne ne sait mon nom
Nobody Knows My Name
Première parution en 1963
Trad. de l'anglais (États-Unis) par Jean Autret
Parution
James Baldwin prolonge dans ce recueil d’essais ses réflexions amorcées dans les Chroniques d’un enfant du pays. Entremêlant souvenirs personnels, de son exil européen à son voyage dans les États du Sud en pleine bataille pour l’intégration scolaire, analyses sociologiques et politiques – notamment sur l’histoire du quartier de Harlem et le rôle qu’y joue la police – et critiques d’artistes, Baldwin examine avec une grande acuité la condition afro-américaine mais aussi les représentations de l’homosexualité dans les années 1950 et 1960. Sa pensée, plus actuelle que jamais, nous révèle la multiplicité des facteurs à l’oeuvre dans la construction de l’identité et la profondeur des fractures qui divisent aujourd’hui encore l’Amérique.