Notes de chevet

Makura no soshi
Trad. du japonais par André Beaujard
Commentaires du traducteur
Collection Connaissance de l'Orient (no22)
Série japonaise
Gallimard
Parution
Dans une traduction extrêmement élégante d'André Beaujard, nous présentons au lecteur français un des plus beaux livres de la littérature japonaise, les Notes de chevet de Sei Shônagon. Composées dans les premières années du XIᵉ siècle, au moment de la plus haute splendeur de la civilisation de Heian, elles sont dues à une dame d'honneur, Sei Shônago, attachée à la princesse Sadako, et appartiennent au genre sôshi, c'est-à-dire « écrits intimes ». Avec Les heures oisives de Urabe Kenkô et les Notes de ma cabane de moine de Kamo no Chômei, les Notes de chevet proposent, sous forme de tableaux, de portraits, d'historiettes, de récits, une illustration du Japon sous les Fujiwara.
Sei Shônagon est une des plus illustres parmi les grands écrivains féminins du Japon. Si Noble Dame Maurasaki, l'autrice du du Roman de Genji est constamment comparé, dans son pays, à la fleur du prunier, immaculée, blanche, un peu froide, Sei Shônagon est égalée à la fleur rose, plus émouvante, du cerisier. Ceux qui liront les Notes de chevet sont assurés de découvrir un des plus beaux livres jamais écrits en langue japonaise, et qu'une introduction et des notes leur permettront de goûter dans le plus intime détail, y compris tous les jeux subtils sur les mots.