Les Mouettes sur la Saône
Collection Blanche
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2003
Ce récit est profondément marqué par un paysage d'eau : la Saône, les ruisseaux, les marais, les étangs et les eaux souterraines qui finiront par pourrir et détruire la maison familiale, quelque part entre Lyon et la Dombes. François, le narrateur, dont le père a été tué à la Grande Guerre, se lie dès sa jeune enfance avec un cousin «retardé», et atteint d'un diabète méconnu qui lui donne une soif inextinguible, d'autant plus frappante que l'eau est partout.
À travers cette grande amitié, nous découvrons la vie des paysans dans les saisons, et aussi les figures familiales : la mère, veuve de guerre, oncle Paul le sportif, oncle Lazare dont les originalités confinent parfois à la folie et sa femme anglaise Flo qui, bien que souvent «patraque», tente d'éduquer son enfant anormal et finira par sacrifier sa vie.
Plus tard, François s'installe en ville, à Lyon. C'est la première séparation avec le cousin dont le nom change au cours des années : Frédéric, Bill, Baby, le Bouib, le Babouin... Noms ou surnoms dérisoires donnés par le père dans une lucidité désespérée. Le temps est ponctué par les retrouvailles dans la maison qui se dégrade lentement. François et son cousin, si étrangement accordés dans leur enfance, n'avancent plus au même rythme. François se développe, s'enrichit tandis que le Babouin stagne, reste dans sa définitive immaturité. Quand, à la fin du livre, il meurt, il était déjà loin, très loin du narrateur.
À travers cette grande amitié, nous découvrons la vie des paysans dans les saisons, et aussi les figures familiales : la mère, veuve de guerre, oncle Paul le sportif, oncle Lazare dont les originalités confinent parfois à la folie et sa femme anglaise Flo qui, bien que souvent «patraque», tente d'éduquer son enfant anormal et finira par sacrifier sa vie.
Plus tard, François s'installe en ville, à Lyon. C'est la première séparation avec le cousin dont le nom change au cours des années : Frédéric, Bill, Baby, le Bouib, le Babouin... Noms ou surnoms dérisoires donnés par le père dans une lucidité désespérée. Le temps est ponctué par les retrouvailles dans la maison qui se dégrade lentement. François et son cousin, si étrangement accordés dans leur enfance, n'avancent plus au même rythme. François se développe, s'enrichit tandis que le Babouin stagne, reste dans sa définitive immaturité. Quand, à la fin du livre, il meurt, il était déjà loin, très loin du narrateur.