La Terre et la Guerre
Collection Blanche
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2003
Automne 14. La guerre s’enlise. La vie du village de Saint-Martin, dans la Dombes, se fige parmi les étangs. Les Calvière, famille lyonnaise de bourgeoisie récente, s’installent pour la durée de la guerre dans leur propriété, la Bervillière.
Il y a là Jérôme, sa femme et sa fille Amélie, les domestiques. Leur fils et leur gendre sont partis pour le front. Ils vivent par le souvenir et par leur bref passage au cours de permissions. Ils reviendront, l’un d’eux blessé.
Des passions s’affrontent, des intrigues se tissent. Mais avec les années qui passent, les bouleversements qui s’annoncent, les liens que les heures ont noués entre les êtres vont se défaire peu à peu.
Cette chronique relate la destruction d’un monde traditionnel, la dispersion d’une famille et d’un village. La guerre actuelle, sans être présente, bourdonne toujours dans le lointain. La terre s’ouvre, fidèle et maternelle, pour ensevelir les morts ; morts confondus de la guerre, morts solitaires des fermes.
Les personnages comprennent-ils, dans le quotidien, qu’ils vivent une heure où le temps bascule et que les vieux mythes s’effondrent?
Ils subissent en fait une Histoire qui les écrase.
Alors, ils se tournent, une fois encore, dans leur solitude, vers les refuges primordiaux : la Femme – mère, épouse, ou maîtresse –, la Maison, le Sol dont on est issu.
Mais, en définitive, en face des destructions et du chaos de la guerre, seul triomphe le refuge suprême : la Grande Mère, symbole de la Terre mais aussi de la Mort.
Il y a là Jérôme, sa femme et sa fille Amélie, les domestiques. Leur fils et leur gendre sont partis pour le front. Ils vivent par le souvenir et par leur bref passage au cours de permissions. Ils reviendront, l’un d’eux blessé.
Des passions s’affrontent, des intrigues se tissent. Mais avec les années qui passent, les bouleversements qui s’annoncent, les liens que les heures ont noués entre les êtres vont se défaire peu à peu.
Cette chronique relate la destruction d’un monde traditionnel, la dispersion d’une famille et d’un village. La guerre actuelle, sans être présente, bourdonne toujours dans le lointain. La terre s’ouvre, fidèle et maternelle, pour ensevelir les morts ; morts confondus de la guerre, morts solitaires des fermes.
Les personnages comprennent-ils, dans le quotidien, qu’ils vivent une heure où le temps bascule et que les vieux mythes s’effondrent?
Ils subissent en fait une Histoire qui les écrase.
Alors, ils se tournent, une fois encore, dans leur solitude, vers les refuges primordiaux : la Femme – mère, épouse, ou maîtresse –, la Maison, le Sol dont on est issu.
Mais, en définitive, en face des destructions et du chaos de la guerre, seul triomphe le refuge suprême : la Grande Mère, symbole de la Terre mais aussi de la Mort.