Le Tunnel
Trad. de l'espagnol (Argentine) par Carmen Sangrador
Collection La Croix du Sud
Gallimard
Parution
Le peintre Castel raconte pourquoi il a tué Maria lribarne.
Un jour, au cours d'une exposition de ses œuvres dans une galerie de tableaux de Buenos Aires, Castel a remarqué une jeune fille qui fixait un détail d'un de ses tableaux, auquel il attribue lui-même une importance mystérieuse.
Une intrigue se noue bientôt entre Castel et Maria, intrigue compliquée par des réticences, des fuites inexplicables de la jeune femme. Bientôt le peintre apprend que Maria est mariée à un aveugle ; il la poursuit jusque chez ses cousins Hunter à la campagne, doute de sa fidélité et retourne à Buenos Aires... Désespéré, il veut se suicider. Il appelle Maria, qui vient à la viIle, mais repart sans l'avoir attendu. Il la suit, la soupçonne d'être la maîtresse de Hunter et la tue.
Castel, monstre de sensibilité, nature timide et rêveuse, est-il fou? Ses doutes ne sont-ils que des imaginations de névropathe, ou bien sont-ils fondés? Le pire est-il toujours sûr? Ce roman, conduit avec une simplicité et une sûreté de moyens toutes classiques, reste ambigu jusqu'à la dernière ligne – comme restent insaisissables les visages de ses héros.
Un jour, au cours d'une exposition de ses œuvres dans une galerie de tableaux de Buenos Aires, Castel a remarqué une jeune fille qui fixait un détail d'un de ses tableaux, auquel il attribue lui-même une importance mystérieuse.
Une intrigue se noue bientôt entre Castel et Maria, intrigue compliquée par des réticences, des fuites inexplicables de la jeune femme. Bientôt le peintre apprend que Maria est mariée à un aveugle ; il la poursuit jusque chez ses cousins Hunter à la campagne, doute de sa fidélité et retourne à Buenos Aires... Désespéré, il veut se suicider. Il appelle Maria, qui vient à la viIle, mais repart sans l'avoir attendu. Il la suit, la soupçonne d'être la maîtresse de Hunter et la tue.
Castel, monstre de sensibilité, nature timide et rêveuse, est-il fou? Ses doutes ne sont-ils que des imaginations de névropathe, ou bien sont-ils fondés? Le pire est-il toujours sûr? Ce roman, conduit avec une simplicité et une sûreté de moyens toutes classiques, reste ambigu jusqu'à la dernière ligne – comme restent insaisissables les visages de ses héros.