Le secret de Sybil - Laurence Cossé
Laurence Cossé
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Le secret de Sybil

Collection Blanche
Gallimard
Parution
« De dix à quatorze ans, j’ai connu l’amour. Je ne le savais pas, j’aurais dit qu’il s’agissait d’amitié. J’ai fait le rapprochement bien plus tard, après m’être essayée à ce qu’il est convenu d’appeler amour : ce que j’avais connu à dix ans n’était pas d’une autre nature. À ceci près qu’il n’entrait dans la joie d’alors ni saisons ni brouillards, ce qui est rarement le cas entre adultes. C’est la sécurité affective dont j’ai le souvenir, la sécurité absolue nous baignant comme une mer chaude qui me fait appeler amour ce que nous avons partagé, Sybil et moi. Nous vivions là un privilège, une grâce que je ne pensais pas en ces termes mais dont toutes les fibres de mon être étaient sûres. »
Puis le froid est venu. Il m’a fallu longtemps pour admettre que Sybil s’était détachée de moi, et encore des années pour comprendre que j’en savais bien peu sur elle.
L. C.

« Dans ce livre, il est question des grands désirs et des grandes douleurs de l’âge charnière qui relie, comme un fil au-dessus d’un gouffre, l’état d’enfance à celui d’adulte. D’une finesse admirable. »
Astrid de Larminat, Le Figaro littéraire

« Laurence Cossé restitue une amitié perdue et s’interroge sur les ressorts de l’exclusion, mais aussi sur la respectabilité et l’identité. »
Marie-Laure Delorme, Le Journal du Dimanche

« Il est des amitiés comme des amours. Certaines déçoivent. Laissant à jamais le goût de l'inachevé. Une histoire très forte. »
Avantages

« Délicatesse pourrait bien être le maître mot du Secret de Sybil, oui, style, analyse des sentiments, portait psychologique, tout dans ce récit d’une amitié perdue dans la France des années 1960 est empreint d’une extrême délicatesse. »
L'Express

« C’est bouleversant. »
Paris Match

« On finira par connaître ce qui consuma [Sybil], mais on retiendra plus encore, de ce très beau livre, le sentiment poignant d’inconsolable chagrin qui habite son autrice. TTT »
Télérama

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