Le Liftier amoureux

Les trois nouvelles de ce recueil, qui fut d'abord publié à Moscou en 1928, ont pour personnages des employés de grand magasin, des jeunes communistes aux prises avec des problèmes humains et avec leur propre faiblesse, dont elles content les aventures avec une gaîté sceptique, Dans la première nouvelle, Le Liftier amoureux, Karl, garçon d'ascenseur, est partagé entre son amour pour Léni, jeune vendeuse au rayon de la Confection, et son dévouement pour le Parti. Léni, qui se moque de la politique, lui fait commettre une grave négligence dans son rôle de militant, mais il se reprend, quitte son amie et se voue à la Révolution. La deuxième nouvelle, La jeune fille qui perdit son rouge, forme la suite de la première. On y retrouve Léni, devenue à son tour ardente communiste et qui milite auprès de ses collègues. L'une d'elles, Betty, se montre réfractaire, mais succombe aux avances du Don Juan local, chef du rayon de la Chaussure. Poussée par la jalousie, Léni provoque un grave scandale dans le magasin. Dans la troisième nouvelle, Le Monsieur du Meublé, on assiste à l'idylle de Paul, ouvrier monteur et militant rouge, avec une jeune et belle domestique, Emma, qui devient sa femme tout en restant la discrète maîtresse d'un monsieur, important chef de rayon.