Le Caporal marche nu-tête
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Mai 1944. Entre Rome et Naples, une petite ville libérée par les troupes américaines. Les soldats se ruent au plaisir dans un grand soleil. Dans les rues de la ville en fête, les libérateurs s’essoufflent. Toutes les femmes se donnent aux vainqueurs. Au milieu de soldats et de gradés qui se livrent au plaisir avec fureur, le caporal Gibson, colosse nostalgique, ne cherche pas la femme d’une nuit, mais la femme de
sa vie . Et c’est là une recherche dramatique, urgente, semée d’embûches…
Jeunes filles à vendre sous un porche, fille en fleur dans un jardin de presbytère, lavandières à demi nues, infirmière américaine cherchant à imposer à un Gibson, rivé au lit d’hôpital, un amour à relents de whisky, les femmes défilent en chemises de nuit, en tabliers, en robes du soir, avec un sourire douloureux, vénal ou désespéré.
Gibson va arracher Lea Peromini à cette terre brûlée, mais dans la fête des adieux du commando à la ville libérée, dans la folie des fusées, le caporal marche nu-tête, en hurlant…
De ce nouveau roman de Silvain Reiner – connu déjà par Les monuments sont éclairés et Le train pour l’océan –, s’élève un chant plein de ferveur, de désespoir et de révolte. Non pas la révolte contre l’ordre social ou la condition humaine, mais contre l’impossibilité d’accéder à une vie vraie et pure.
Jeunes filles à vendre sous un porche, fille en fleur dans un jardin de presbytère, lavandières à demi nues, infirmière américaine cherchant à imposer à un Gibson, rivé au lit d’hôpital, un amour à relents de whisky, les femmes défilent en chemises de nuit, en tabliers, en robes du soir, avec un sourire douloureux, vénal ou désespéré.
Gibson va arracher Lea Peromini à cette terre brûlée, mais dans la fête des adieux du commando à la ville libérée, dans la folie des fusées, le caporal marche nu-tête, en hurlant…
De ce nouveau roman de Silvain Reiner – connu déjà par Les monuments sont éclairés et Le train pour l’océan –, s’élève un chant plein de ferveur, de désespoir et de révolte. Non pas la révolte contre l’ordre social ou la condition humaine, mais contre l’impossibilité d’accéder à une vie vraie et pure.