La Princesse artificielle
suivi de Mon piaffeur noir
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Ronald Firbank est un écrivain de la fin de l'époque wildienne, précieux, baroque, moqueur et aristocratique. C'est un de ces anglais d'Oxford et de Florence qui nous semblent prêter aujourd'hui à rire, mais qui n'ont pas peu contribué à la renommée de la littérature anglaise.
Que ce patient excentrique qui peignait en or les palmiers de son jardin italien et mettait deux ans à penser une courte nouvelle puisse paraître en marge de la littérature et de la vie, c'est qui se peut concevoir si l'on ne juge que sur les apparences. Mais en réalité Ronald Firbank vaut mieux que sa légende. Il n'est que de le lire pour s'en convaincre.
Le scandale qu'il n'a jamais souhaité éviter n'est pas malsain ; il a été de ceux grâce à qui la vie anglaise n'est pas entièrement dénuée de fantaisie, d'audace ni de ressort artistique. Et puisque préraphaélites il y avait il a su leur succéder avec un sourire ironique.
Des deux nouvelles que nous donnons aujourd'hui pour faire connaître l'œuvre de Ronald Firbank si célèbre en Angleterre, si inconnue ici, l'une est une satire, l'autre un écrit bien humain.
La Princesse artificielle, c'est toute l'École Préraphaélite mise en livre et mise en boîte, mais avec une grâce, une vivacité et une drôlerie perceptible à ceux même qui ne sont pas familiers avec cette époque, et qui font de ces pages un merveilleux traité d'ironie.
Mon piaffeur noir, c'est un récit tendre et émouvant dans lequel Firbank touche à ce qu'il y a de meilleur dans l'homme et qui nous révèle un des excellents conteurs du début du siècle.
Que ce patient excentrique qui peignait en or les palmiers de son jardin italien et mettait deux ans à penser une courte nouvelle puisse paraître en marge de la littérature et de la vie, c'est qui se peut concevoir si l'on ne juge que sur les apparences. Mais en réalité Ronald Firbank vaut mieux que sa légende. Il n'est que de le lire pour s'en convaincre.
Le scandale qu'il n'a jamais souhaité éviter n'est pas malsain ; il a été de ceux grâce à qui la vie anglaise n'est pas entièrement dénuée de fantaisie, d'audace ni de ressort artistique. Et puisque préraphaélites il y avait il a su leur succéder avec un sourire ironique.
Des deux nouvelles que nous donnons aujourd'hui pour faire connaître l'œuvre de Ronald Firbank si célèbre en Angleterre, si inconnue ici, l'une est une satire, l'autre un écrit bien humain.
La Princesse artificielle, c'est toute l'École Préraphaélite mise en livre et mise en boîte, mais avec une grâce, une vivacité et une drôlerie perceptible à ceux même qui ne sont pas familiers avec cette époque, et qui font de ces pages un merveilleux traité d'ironie.
Mon piaffeur noir, c'est un récit tendre et émouvant dans lequel Firbank touche à ce qu'il y a de meilleur dans l'homme et qui nous révèle un des excellents conteurs du début du siècle.