La môme Vert-de-gris
Trad. de l'anglais par Marcel Duhamel
Gallimard
Parution
La môme Vert-de-gris de Peter Cheyney a sans doute toutes les qualités de l'excellent roman policier : une construction impeccable, des coups de théâtre où l'effet de surprise joue à plein, une solution claire et satisfaisante de tous les problèmes posés. Mais on y trouve aussi les qualités de l'excellent roman, tout court. Écrit en une langue extrêmement savoureuse, drue, colorée, rapide, qui souvent rejoint l'argot le plus pur – et pour laquelle le traducteur a su trouver de parfaites équivalences –, ce récit est le monologue intérieur de «l'agent spécial» Samuel H. Caution, aux prises avec une bande de gangsters internationaux.
L'humour de «l'agent spécial» est souvent féroce, la lutte qu'il mène ne l'est pas moins. Elle est contée, avec un cynisme parfait, par un homme qui fait bon marché de sa vie comme de celle des autres, qui adore la bagarre, les alcools violents et les jolies filles ; qui adore aussi son métier et le fait avec une impeccable rigueur.
La môme Vert-de-gris est un roman où se mêlent curieusement – et pour le plus grand agrément du lecteur –, l'énigme policière, une violence assez primitive, les ruses de l'intelligence, la présence de femme étranges et attirantes, la langue la plus pittoresque qui soit.
L'humour de «l'agent spécial» est souvent féroce, la lutte qu'il mène ne l'est pas moins. Elle est contée, avec un cynisme parfait, par un homme qui fait bon marché de sa vie comme de celle des autres, qui adore la bagarre, les alcools violents et les jolies filles ; qui adore aussi son métier et le fait avec une impeccable rigueur.
La môme Vert-de-gris est un roman où se mêlent curieusement – et pour le plus grand agrément du lecteur –, l'énigme policière, une violence assez primitive, les ruses de l'intelligence, la présence de femme étranges et attirantes, la langue la plus pittoresque qui soit.