L'Herbe haute
Collection Éditions originales
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2008
«Tout avoir, tout connaître», pense Étienne Arambour : il a seize ans... La vie est là, à sa portée : les femmes, les villes inconnues. Tout le tente, mais il ne sait comment saisir ce qui s'offre à lui. Maladroit et timide, il convoite tour à tour la Marie de Sataïz, la petite Marie-Lou, la boiteuse : jeunes filles, jeunes femmes prudes ou faciles qu'il ne sait mériter. Elles fuient, se dérobent avec indifférence ou coquetterie,
et l'impatience d'Étienne se transforme en désespoir. La vie est là, mais il ne sait pas la prendre. À son amour ne répond que la moquerie. Le jour où tout devient facile, il est trop tard. Étienne n'est plus un enfant, il prend sans passion ce qu'il a tant souhaité.
Autour d'Étienne évoluent des personnages bizarres : le vieux Sataïz, le Manchota, Eulalie, personnages muets ou bavards, ivrognes, rêveurs, immoraux, qui finissent par créer un drame complexe, à force de considérer Ia vie comme un songe ou comme un jeu. Ce second roman de Jean Forton tient a la fois du drame et de la farce. On y retrouve le style dur et dense que nous avions aimé dans La Fuite.
Autour d'Étienne évoluent des personnages bizarres : le vieux Sataïz, le Manchota, Eulalie, personnages muets ou bavards, ivrognes, rêveurs, immoraux, qui finissent par créer un drame complexe, à force de considérer Ia vie comme un songe ou comme un jeu. Ce second roman de Jean Forton tient a la fois du drame et de la farce. On y retrouve le style dur et dense que nous avions aimé dans La Fuite.