L'ébouriffé
Collection Le Manteau d'Arlequin
Gallimard
Parution
À Guanajuato, au Mexique, se dressent deux roches auxquelles l'érosion et le temps ont donné la forme d'énormes grenouilles. Des
témoignages historiques assurent qu'elles ont été adorées comme divinités tutélaires de l'eau. Elles ont présidé aux destinées d'une vallée fertile, aujourd'hui en partie désertée.
Ce site a été choisi par Josep Garner pour développer une action dramatique qui se déroule en ce monde primitif voué au culte de l'eau. Parmi les violences et les cruautés des créatures et de la nature, et par-delà les monstres, une vision s'impose à lui : l'homme droit sur la cime. L'homme, la seule créature verticale, sur un socle vertical, au milieu des vestiges, des vertiges... La cime, dans les croyances originales, a un sens symbolique précis. Elle est tout d'abord l'endroit qu'habite le dieu. Elle devient, par là même, lieu d'immolation. Elle est lumière et sang. La consécration d'une victime humaine fait participer celle-ci à la substance même du dieu, croyance généralement répandue dans le Nouveau Monde et particulièrement au Mexique. Mais qu'arriverait-il si, par suite de quelque accident, postérieur aux phases rituelles du sacrifice, la victime ne mourait pas? Ne pourrait-elle se croire sauvée, devenue dieu? La plus extraordinaire aventure commencerait alors par elle. C'est cette aventure que conte L'Ébouriffé.
L'auteur, cherchant à écrire un «mystère» au sens du Moyen Âge, soit la représentation candide d'un sujet religieux, avait donné à la première version de son poème dramatique le titre de Misterio de Quanaxhuata, gardant ainsi le nom préhistorique de la ville.
Quelques années plus tard, il donna une version catalane de son drame, resserrant l'action pour en augmenter les possibilités scéniques. L' humour y a une part plus grande et qui se glisse jusque dans le nouveau titre : El Ben Cofat i l'Altre (Le Bien Coiffé et l'Autre).
Ce site a été choisi par Josep Garner pour développer une action dramatique qui se déroule en ce monde primitif voué au culte de l'eau. Parmi les violences et les cruautés des créatures et de la nature, et par-delà les monstres, une vision s'impose à lui : l'homme droit sur la cime. L'homme, la seule créature verticale, sur un socle vertical, au milieu des vestiges, des vertiges... La cime, dans les croyances originales, a un sens symbolique précis. Elle est tout d'abord l'endroit qu'habite le dieu. Elle devient, par là même, lieu d'immolation. Elle est lumière et sang. La consécration d'une victime humaine fait participer celle-ci à la substance même du dieu, croyance généralement répandue dans le Nouveau Monde et particulièrement au Mexique. Mais qu'arriverait-il si, par suite de quelque accident, postérieur aux phases rituelles du sacrifice, la victime ne mourait pas? Ne pourrait-elle se croire sauvée, devenue dieu? La plus extraordinaire aventure commencerait alors par elle. C'est cette aventure que conte L'Ébouriffé.
L'auteur, cherchant à écrire un «mystère» au sens du Moyen Âge, soit la représentation candide d'un sujet religieux, avait donné à la première version de son poème dramatique le titre de Misterio de Quanaxhuata, gardant ainsi le nom préhistorique de la ville.
Quelques années plus tard, il donna une version catalane de son drame, resserrant l'action pour en augmenter les possibilités scéniques. L' humour y a une part plus grande et qui se glisse jusque dans le nouveau titre : El Ben Cofat i l'Altre (Le Bien Coiffé et l'Autre).