L'armistice de Rethondes
(11 novembre 1918)
Gallimard
Parution
L’Armistice de Rethondes reste le meilleur livre sur l’épisode capital qui clôt quatre années de guerre meurtrière et ruineuse. Avec la maîtrise incomparable d’une documentation océanique, Pierre Renouvin restitue d’une plume limpide l’histoire enchevêtrée de ces quelques semaines haletantes. Il en explore les enjeux politiques, stratégiques, diplomatiques, économiques, et fait découvrir les raisons, les contraintes, les arrière-pensées, les bons ou les mauvais calculs qui ont conduit les différents protagonistes à mettre fin à cette guerre sans issue.
Fallait-il conclure l’armistice le 11 novembre ou attendre une ultime offensive alliée ? Fallait-il arrêter les hostilités avant d’entrer en Allemagne ? Comment, d’un côté comme de l’autre, militaires et politiques ont-ils analysé la situation au jour le jour, mais aussi les propositions, ultimatums, rebondissements et volte-face qui allaient déboucher sur la signature de l’armistice ? Comment situer Rethondes par rapport au traité de Versailles ? Telles sont, avec tant et tant d’autres, les questions auxquelles ce livre magistral s’efforce de répondre.
«Le 11 novembre 1918 signe l’entrée de la France dans une ère nouvelle», écrit Antoine Prost dans l’essai inédit qui clôt l’ouvrage. Une France certes victorieuse, mais fragilisée, divisée et travaillée par le pacifisme, que l’ombre de 14-18 ne cessera de hanter, avant que 1940 ne vienne la jeter à terre.
Fallait-il conclure l’armistice le 11 novembre ou attendre une ultime offensive alliée ? Fallait-il arrêter les hostilités avant d’entrer en Allemagne ? Comment, d’un côté comme de l’autre, militaires et politiques ont-ils analysé la situation au jour le jour, mais aussi les propositions, ultimatums, rebondissements et volte-face qui allaient déboucher sur la signature de l’armistice ? Comment situer Rethondes par rapport au traité de Versailles ? Telles sont, avec tant et tant d’autres, les questions auxquelles ce livre magistral s’efforce de répondre.
«Le 11 novembre 1918 signe l’entrée de la France dans une ère nouvelle», écrit Antoine Prost dans l’essai inédit qui clôt l’ouvrage. Une France certes victorieuse, mais fragilisée, divisée et travaillée par le pacifisme, que l’ombre de 14-18 ne cessera de hanter, avant que 1940 ne vienne la jeter à terre.