Figures qui bougent un peu
Collection Blanche
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
1987
Quarante-six «figures» qui sont des versets de longeur inégale. À travers le conflit entre le temps qui glisse, et l'immobilité, l'intensité des moments dont il est fait, le poète regarde la pleine nature. C'est dans la Vendée de son enfance, ou en Nouvelle-Angleterre. Il dit la vie paysanne, la vie moderne des villes aussi. Paris lui inspire de belles promenades. Il y a aussi la mort, qui n'est jamais une abstraction, mais tantôt la mort de quelqu'un, tantôt une menace personnelle, intime.
Le poète qui s'est étonné dans chacune de ces «Figures qui bougent un peu», de ses rapports avec les vivants et les morts, les choses présentes et absentes, l'imperceptible dérive de la vie et ses éclatantes illuminations, finit par rêver du poème parfait qui se dissoudrait dans la demi-conscience de la réalité.
Le poète qui s'est étonné dans chacune de ces «Figures qui bougent un peu», de ses rapports avec les vivants et les morts, les choses présentes et absentes, l'imperceptible dérive de la vie et ses éclatantes illuminations, finit par rêver du poème parfait qui se dissoudrait dans la demi-conscience de la réalité.