Et vive l'aspidistra !

Trad. de l'anglais par Yvonne Davet
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis 
1984
Gordon Comstock, humilié dans son enfance par sa pauvreté, a déclaré la guerre à l'argent. Il finira toutefois par s'apercevoir qu'il ne suffit pas d'être pauvre pour échapper au monde de l'argent et pour éviter l'esclavage.
Lorsque le héros tombe dans une misère plus grande, c'est un appauvrissement moral, intellectuel et sentimental qu'entraîne le manque d'argent, la solitude forcée. L'effort intellectuel est bientôt rendu impossible par les conditions sordides d'existence. Tout cela est dit ou suggéré de façon vivante et naturelle, à travers le monologue intérieur du héros, de ses conversations et de ses disputes avec son ami Ravelston, sa petite amie Rosemary : cette amitié et cette idylle étant elles-mêmes constamment traversées par la question d'argent.
Ce livre, l'un des plus curieux d'Orwell, et où l'on retrouve les thèmes principaux de son œuvre, tire son intérêt et sa saveur, son humour particulier, de la peinture du caractère du héros, écrivain raté, mais pitoyable et tragique.