Éloge posthume de ma femme encore vivante
Au catalogue de l'éditeur depuis 2005
Parution
Ce dix-septième roman de Manz'ie prend son point d'appui sur le drame de la vie de Luigi Pirandello (sa femme Antonietta sombra dans la folie et fut internée en 1919). Ce parcours littéraire trace son chemin à partir de la figure légendaire de l'un des plus grands écrivains et dramaturges italiens (Prix Nobel 1934) et développe sur un plan romanesque la thématique pirandellienne qui se fonde sur l'illusion des rapports humains. Selon Pirandello notre personnalité étant un conglomérat de traits contradictoires, nul ne peut se connaître soi-même, et nul ne peut se faire une idée simple, logique et juste d'autrui. Croire connaître l'autre est une illusion.
Cette illusion est générale et la littérature dont le principe est la fiction, c'est-à-dire le mensonge, transpose en paroles et en situations la réalité et ne peut en donner donc une image vraie. Ou bien l'auteur l'invente ou bien ses personnages lui échappent pour s'inventer sa propre réalité.
Cette illusion est générale et la littérature dont le principe est la fiction, c'est-à-dire le mensonge, transpose en paroles et en situations la réalité et ne peut en donner donc une image vraie. Ou bien l'auteur l'invente ou bien ses personnages lui échappent pour s'inventer sa propre réalité.