Échappées belles
Au catalogue de l'éditeur depuis 2020
Parution
Tout alpiniste, de l’amateur à l’hyper spécialiste, a connu un jour cette sensation de l’avoir échappé belle. Une pierre qui siffle tout près des oreilles, l’avalanche qui recouvre la trace laissée cinq minutes plus tôt ou un simple faux-pas rattrapé de justesse au-dessus du vide… Ces instants-là rappellent qu’aller en haute montagne, c’est se confronter à la possibilité de la mort, armé de son expérience et de sa foi dans la chance – qui est le nom que les optimistes donnent au hasard.
Charlie Buffet a réuni ici une vingtaine d’histoires de survie de la fin du XIXᵉ siècle à nos jours.
Celle d’Edward Whymper, qui en 1861, à 21 ans, pour sa première saison d’alpinisme, part seul vers le sommet du Cervin. À la descente, il chute dans un couloir glacé, rebondit sur les parois, s’arrête à trois mètres d’un à-pic. Contusionné, il se relève, regagne son hôtel en plaine à pas de loup pour ne pas réveiller l’aubergiste. Celle de Doug Scott et son extraordinaire auto-sauvetage en 1977 sur les flancs de l’Himalaya ou encore de Bruno Pratt dit «aspirine», qui chute de 50 mètres à Vingrau (1981), se relève malgré de multiples fractures, rejoint sa voiture, est retrouvé une journée après par une amie…
Autant d’échappées belles, de basculements chargés d’une rare intensité qui laissent entrevoir ce qui se passe d’étrange, de mystérieux, dans cette zone tampon entre la vie et la mort, ces «fenêtres ouvertes sur un autre monde».
Charlie Buffet a réuni ici une vingtaine d’histoires de survie de la fin du XIXᵉ siècle à nos jours.
Celle d’Edward Whymper, qui en 1861, à 21 ans, pour sa première saison d’alpinisme, part seul vers le sommet du Cervin. À la descente, il chute dans un couloir glacé, rebondit sur les parois, s’arrête à trois mètres d’un à-pic. Contusionné, il se relève, regagne son hôtel en plaine à pas de loup pour ne pas réveiller l’aubergiste. Celle de Doug Scott et son extraordinaire auto-sauvetage en 1977 sur les flancs de l’Himalaya ou encore de Bruno Pratt dit «aspirine», qui chute de 50 mètres à Vingrau (1981), se relève malgré de multiples fractures, rejoint sa voiture, est retrouvé une journée après par une amie…
Autant d’échappées belles, de basculements chargés d’une rare intensité qui laissent entrevoir ce qui se passe d’étrange, de mystérieux, dans cette zone tampon entre la vie et la mort, ces «fenêtres ouvertes sur un autre monde».