Deirdre des douleurs
suivi de Les noces du ferblantier
Trad. de l'anglais par Céline Zins
Gallimard
Parution
Deirdre des douleurs et Les noces du ferblantier illustrent deux faces du génie dramatique de J.M. Synge. Deirdre des douleurs est la tragédie de la fatalité. Située dans le lointain passé mythique de l'Irlande, la pièce met en scène Deirdre, fille du troubadour de Conchubor, roi d'Irlande. Une prophétie a dit que Deirdre causerait de grands malheurs. Conchubor l'a fait élever dans un coin de campagne reculé par Lavarcham, dans l'intention de l'épouser quand elle serait en âge de l'être. Le moment venu, Deirdre refuse d'épouser le vieux Conchubor et s'enfuit en Écosse en compagnie de Naisi – dont l'oracle avait aussi prévu qu'elle tomberait amoureuse – et de ses frères. L'amour de Naisi et de Deirdre durera sept ans. Mais sous prétexte de faire la paix, Conchubor rappelle Deirdre et les fils d'Usna en Irlande. Le jour de leur retour, Conchubor fait assassiner Naisi et ses frères. Deirdre se suicide sur la tombe ouverte de son amant.
Les noces du ferblantier est une comédie qui montre comment Sarah Casey, qui avait décidé de se faire épouser par son compagnon, Michael Byrne, un tinker, c'est-à-dire une sorte de vagabond qui court les routes en fabriquant des objets en fer-blanc, est finalement amenée à renoncer à son projet devant l'attitude du curé.
Les noces du ferblantier est une comédie qui montre comment Sarah Casey, qui avait décidé de se faire épouser par son compagnon, Michael Byrne, un tinker, c'est-à-dire une sorte de vagabond qui court les routes en fabriquant des objets en fer-blanc, est finalement amenée à renoncer à son projet devant l'attitude du curé.