Claudel et son art d'écrire
Collection Blanche
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2003
«Tout commence par une sorte de grommellement intérieur.» Ainsi Paul Claudel décrit-il le premier souffle de l'inspiration chez le poète. Mais ce« grommellement intérieur» s'ordonne et s'orchestre. Voici le mot, «goutte d'être qui passe d'une âme à une autre âme». Voici l'œuvre enfin.
L'œuvre si riche et si grande de Paul Claudel révèle un étonnant ouvrier du verbe. C'est de cet ouvrier que Henri Guillemin fait ici le portrait.
On verra se dégager un Claudel peu connu et infiniment captivant : le poète en pleine création de sa poésie et de son univers. Puissance, délicatesse, humour, bouffonnerie, Paul Claudel joue avec un égal bonheur sur tous les registres. Il est sublime, il est familier, il va jusqu'au mauvais goût ; toujours il est admirable.
Henri Guillemin, dans un texte sensible et pénétrant, nourri de citations caractéristiques, nous offre la passionnante description de l'art poétique d'un écrivain qui, parti de Mallarmé et des outrances de l'école symboliste, est parvenu à une naïveté véritablement homérique et shakespearienne.
L'œuvre si riche et si grande de Paul Claudel révèle un étonnant ouvrier du verbe. C'est de cet ouvrier que Henri Guillemin fait ici le portrait.
On verra se dégager un Claudel peu connu et infiniment captivant : le poète en pleine création de sa poésie et de son univers. Puissance, délicatesse, humour, bouffonnerie, Paul Claudel joue avec un égal bonheur sur tous les registres. Il est sublime, il est familier, il va jusqu'au mauvais goût ; toujours il est admirable.
Henri Guillemin, dans un texte sensible et pénétrant, nourri de citations caractéristiques, nous offre la passionnante description de l'art poétique d'un écrivain qui, parti de Mallarmé et des outrances de l'école symboliste, est parvenu à une naïveté véritablement homérique et shakespearienne.