Atlas aérien
. France
, tome IV
Avec cinq cartes de Jacques Bertin
Collection Albums Beaux Livres
Gallimard
Parution
«Jusqu'ici nos Atlas aériens ont abordé des régions réputées attirantes et même particulièrement touristiques (Alpes, Pyrénées, Côte d'Azur, Bretagne, etc.). Avec le tome IV (Paris et la vallée de la Seine, l'Île de France, Brie et Beauce, Normandie, de la Picardie à la Flandre), nous arrivons maintenant à la France des grandes plaines, celle qu'on appelle généralement monotones...
Le présent volume est pourtant celui qui réserve le plus de surprises. L'avion rend toute leur valeur à ces "paysages plats", si souvent traités avec dédain par nos contemporains, il révolutionne notre vision.
Avec l'avion, la plaine prend la place du ciel, le tapis des champs s'impose et découvre toutes ses formes, toutes ses géométries, toutes ses bordures en un cubisme naturel extraordinaire ; le champ devient le grand personnage et prend en quelque sorte la place du relief : couleurs diverses des sols, du noir au blanc, du rouge au jaune, couleurs plus multiples encore du tapis végétal que composent le jaune des blés mûrs, le vert des betteraves, le rouge des trèfles.
Révélation de beauté, mais qui n'est pas tout à fait inattendue ; jadis c'étaient les grandes plaines plantureuses qui attiraient et plaisaient. Là se localisaient surtout les châteaux des Grands au long des larges vallées et des belles perspectives...»
Pierre Deffontaines, Martial Jean-Brunhes Delamarre.
Le présent volume est pourtant celui qui réserve le plus de surprises. L'avion rend toute leur valeur à ces "paysages plats", si souvent traités avec dédain par nos contemporains, il révolutionne notre vision.
Avec l'avion, la plaine prend la place du ciel, le tapis des champs s'impose et découvre toutes ses formes, toutes ses géométries, toutes ses bordures en un cubisme naturel extraordinaire ; le champ devient le grand personnage et prend en quelque sorte la place du relief : couleurs diverses des sols, du noir au blanc, du rouge au jaune, couleurs plus multiples encore du tapis végétal que composent le jaune des blés mûrs, le vert des betteraves, le rouge des trèfles.
Révélation de beauté, mais qui n'est pas tout à fait inattendue ; jadis c'étaient les grandes plaines plantureuses qui attiraient et plaisaient. Là se localisaient surtout les châteaux des Grands au long des larges vallées et des belles perspectives...»
Pierre Deffontaines, Martial Jean-Brunhes Delamarre.