Album Flaubert
. Iconographie commentée
Gallimard
Parution
«En déroulant le film de ces soixante années, on verra apparaître bien des Flaubert, du jeune Gustave jouant dans l'atmosphère familiale et médicale de l'Hôtel-Dieu de Rouen, au Flaubert las de la vie qui ne quittait guère son cabinet de travail de Croisset : l'adolescent faisant ses premières conquêtes en même temps qu'il écrivait ses premières œuvres ; l'amoureux sentimental découvrant tôt celle qui restera le grand amour vrai de sa vie, Élisa Schlésinger ; l'autre amoureux, celui qui connaîtra des amours tumultueuses avec cette femme de feu, Louise Colet ; le voyageur toujours avide d'aller admirer des horizons nouveaux ; l'auteur scrupuleux et précis fouillant les bibliothèques ou allant chercher sur place, dans le cadre même de l'œuvre future, la documentation qui lui est indispensable ; l'ami fidèle à ceux qu'il aime ; l'homme jubilant de scandaliser "le bourgeois" ; le mondain, pas tout à fait ennemi des honneurs qu'il fuit, évoluant, assez mal à l'aise, au milieu de la petite cour de la princesse Mathilde ; l'oncle dévoué jusqu'au sacrifice pour une cause perdue.
Mais de ces Falubert différents le modèle est unique. Au terme de cette biographie en images se dégage la tristesse d'un Flaubert "las jusqu'à la moelle" auquel George Sand reprochait de "travailler dans la désolation".»
Jean A. Ducourneau et Jean Bruneau.
Mais de ces Falubert différents le modèle est unique. Au terme de cette biographie en images se dégage la tristesse d'un Flaubert "las jusqu'à la moelle" auquel George Sand reprochait de "travailler dans la désolation".»
Jean A. Ducourneau et Jean Bruneau.