Trois discours pour Paul Valéry
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Le 30 octobre 1947, Henri Mondor, reçu à l'Académie française, prononçait l'éloge de celui dont il fut l'un des plus grands amis, Paul Valéry. Cet éloge, ainsi qu'un fragment d'une allocution prononcée le 17 octobre 1938 à la première séance du Congrès de Chirurgie présidée par Paul Valéry, et l'allocution prononcée en juillet 1946 lors de la cérémonie au cours de laquelle le nom du poète fut donné à la rue qu'il avait habitée, composent ce volume où la ferveur, le respect, l'admiration et l'affection s'unissent pour célébrer celui qui «malgré
son éblouissant génie poétique, dut sans cesse se soumettre aux terribles clartés et sanctions de l'une des consciences d'artiste les mieux armées que l'on ait vues contre l'inspiration improvisatrice et les échappées de l'enthousiasme».