Sélection thématique

Correspondances amoureuses

En 1962, un homme politique français de quarante-six ans rencontre à Hossegor, chez ses parents, une jeune fille de dix-neuf ans. La première lettre qu'il lui adresse le 19 octobre 1962 sera suivie de mille deux cent dix-sept autres qui se déploieront, sans jamais perdre de leur intensité, jusqu'en 1995, à la veille de sa mort.
Les lettres de celui qui fut deux fois président de la République nous dévoilent des aspects totalement inconnus d'un homme profondément secret que chacun croyait...
Ces lettres d’André Breton adressées à Simone Kahn, qui deviendra sa première épouse, contiennent des informations inédites sur les débuts du surréalisme, communiquées presque au jour le jour, grâce aux confidences de l’auteur du Manifeste de 1924, de même qu’elles livrent un portrait intime de Breton. Portrait fidèle à celui, remarquable, que trace Simone Kahn, dans une lettre à sa cousine Denise, quelques jours après sa rencontre avec le jeune poète, en juin 1920, dans une allée du jardin du...
Lettres à Jean Voilier
Choix de lettres 1937-1945
«Tu m'as donné les plus entièrement tendres, les plus parfaites heures de ma vie. J'ai cru que quelque prodige de correspondance harmonique entre nous s'était révélé, chose rarissime, qui ne pouvait que se renforcer, vibration identique entre les âmes, les esprits et les corps. Et en vérité, depuis que nous nous voyons je ressens cet accord exceptionnel sonner de plus en plus fort dans la substance de ma vie même.» (Paul Valéry à Jean Voilier, 1940.)

Paul Valéry se lie en 1937 à la romancière...
« Je pense à toi sans cesse. Rapporte aussi tes lettres à Nice que je les relise, dans les entractes que l’amour voudra bien nous laisser les plus courts possible.
Je te lèche partout, te bois, t’adore, Lou adorable, je te prends toute, comme mon bien, mon seul bien, ma seule chose précieuse, la seule chose qui vaille la peine qu’on la désire, la seule chose qui vaille la peine qu’on soit soldat pour la défendre. Tu es cela mon Lou adoré, je t’embrasse.
Guil. »

En 1914, Apollinaire rencontre Louise...
Paul Eluard rencontra Helena Dimitrievna Diakonava, qu’il appelait Gala, en décembre 1912, dans un sanatorium suisse où ils soignaient tous deux une atteinte de tuberculose. Ils avaient dix-sept ans. Gala retourna en Russie, revint en 1916. Ils se marièrent en février 1917 et eurent une fille, Cécile, en 1918. Cette correspondance a duré bien au-delà de leur séparation en 1929, jusqu’en 1948, quatre ans avant la mort du poète. Ni le remariage de Gala avec Dalí, ni celui d’Eluard avec Nusch n...

Correspondances amoureuses publiées aux Éditions Gallimard.