Visa pour Pékin

Collection L'Air du Temps
Gallimard
Parution
Adalbert de Segonzac a été le premier journaliste français n'appartenant pas à la presse communiste qui ait été autorisé à pénétrer sur le territoire chinois en qualité de simple voyageur et non comme membre d'une délégation ou pour des motifs politiques.
Durant son long voyage, au cours duquel il a parcouru 10 000 kilomètres derrière le «r ideau de bambou», il a pris des notes au jour le jour qui décrivent fidèlement la vie chinoise telle que l'a faite le nouveau régime. Après avoir séjourné à Pékin, redevenue capita!e depuis que Mao Tsé Toung a pris le pouvoir, il a visité les grands centres industriels et agricoles de la Mandchourie, à la fois la Ruhr et la Beauce de la Chine nouvelle, Il s'est ensuite rendu à Changhaï, puis, par Hankéou, s'est enfoncé dans le centre et le sud du pays, visitant Tchoung-King, l'ancienne capitale de guerre de Tchang Kaï Chek ; Tchang-Cha, ville principale de la province du Hunan ; Shao-San, bourgade natale de Mao Tsé Toung, s'arrêtant dans les villages et même dans les fermes isolées pour interroger les paysans. Grâce à lui, on suit les Chinois dans toutes les activités de leur existence, à l'école, à l'usine, dans leurs boutiques, dans la rue, au théâtre, au restaurant, chez le médecin, dans le train, dans les rizières.
Au moment où, sortant de sa torpeur millénaire, la Chine reprend sa place parmi les grandes nations modernes, fait sentir de plus en plus son poids dans la politique internationale et s'efforce de combler rapidement son retard dans les domaines technique et économique, Visa pour Pékin permet de faire le point de l'étonnante évolution d'un monde qui, pour nous Occidentaux, reste toujours mystérieux. Le lecteur ne manquera pas d'être frappé de la minutie avec laquelle l'auteur a fait son enquête et de la parfaite objectivité dont il ne se départit jamais.
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