Un Russe en Chine
Trad. du russe par Stefan Chripounoff
Gallimard
Parution
Le professeur Klochko, chimiste russe éminent, a été envoyé à deux reprises en Chine par son gouvernement afin d'aider au développement industriel. À la suite de divergences politiques de plus en plus profondes entre les deux pays, il a dû finalement rentrer en Russie avec ses collègues. Troublé par la nostalgie de la Chine, poussé par le besoin de travailler et de parler librement, il s'est enfui au Canada, et ce livre est une synthèse de ses souvenirs et de ses impressions.
Mais le plus intéressant, c'est peut-être la personnalité de l'auteur. Le professeur Klochko est un homme en tous points semblable à nous autres Occidentaux. Ses réactions, sa manière de juger, ses indignations sont exactement celles que nous pourrions avoir à sa place. On voit ainsi la différence profonde qui existe entre l'âme russe et l'âme chinoise, et l'identité profonde qu'il y a au contraire entre les Russes et les Occidentaux. Bien entendu, les critiques que l'auteur formule visent surtout le système politique chinois et une certaine éducation que l'on essaye de donner à la masse. En revanche, sa sympathie pour le peuple chinois qu'il essaye de comprendre, et qui est plein de séduction, est totale.
Mais le plus intéressant, c'est peut-être la personnalité de l'auteur. Le professeur Klochko est un homme en tous points semblable à nous autres Occidentaux. Ses réactions, sa manière de juger, ses indignations sont exactement celles que nous pourrions avoir à sa place. On voit ainsi la différence profonde qui existe entre l'âme russe et l'âme chinoise, et l'identité profonde qu'il y a au contraire entre les Russes et les Occidentaux. Bien entendu, les critiques que l'auteur formule visent surtout le système politique chinois et une certaine éducation que l'on essaye de donner à la masse. En revanche, sa sympathie pour le peuple chinois qu'il essaye de comprendre, et qui est plein de séduction, est totale.