Van Dyck

Trad. du néerlandais par Françoise Everaars-Reisner
Collection Maîtres de l'art
Gallimard
Parution
Figure majeure du Siècle d'Or flamand, Anton Van Dyck (1599-1641) fait son apprentissage chez le peintre Hendrik van Balen avant d'être reçu maître à la guilde de Saint-Luc, à Anvers, à dix-neuf ans. Durant cette même période, il travaille avec Rubens, de vingt ans son aîné, comme assistant et non comme élève. Cette collaboration enrichira l'art du jeune prodige dont le talent est déjà éclatant.
Après un court séjour en Angleterre et un intermède anversois, il part pour l'Italie et visite de nombreuses villes, dont Gênes, Rome et Venise. Il y étudiera les grands maîtres de la Renaissance, notamment Titien. Lorsqu'il quitte l'Italie, en 1627, il laisse de nombreux portraits, immortalisant ainsi le visage de l'aristocratie génoise.
S'ensuit une période anversoise durant laquelle il reçoit, pendant cinq ans, des commandes très importantes de tableaux historiques, tout en continuant à réaliser des portaits. En 1629, il peint Renaud et Armide, tableau mythologique destiné à Charles Iᵉʳ, roi d'Angleterre.
Cette œuvre assure à Van Dyck la gloire au sein d'une cour dont il deviendra le portraitiste favori. C'est alors que l'artiste s'installe à Londres. Il produira quelque quatre cents tableaux en Angleterre, parmi lesquels on compte le célèbre portrait du roi Charles Iᵉʳ à la chasse. L'influence des portraits de Van Dyck se fera sentir dans toute l'Europe du XVIIᵉ siècle, se prolongeant jusqu'au XVIIIᵉ siècle.
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