Un Gaulois chez les Hindous
Collection L'Air du Temps
Gallimard
Parution
Un Hindou méditant ou bord du Gange, cela se voit à Bénarès. Mais quand cet Hindou a fait ses ablutions dans le fleuve sacré, quand il a médité tout son content, il redevient un Indien, un homme comme tous les autres, un homme qui mange, qui boit, qui dort. C'est un mari.
C'est un père de famille.
Ce double aspect laïque et religieux des habitants de l'Inde est généralement étudié séparément. Les sociologues voient l'Indien, les spiritualistes révèrent l'Hindou. Georges Guette, lui, nous fait vivre dans l'intimité du Benarasi moyen, Hindou à l'aube, au bord du Gange, Indien chez lui et dans les rues du bazar.
Georges Guette a vingt-cinq ans. Il a étudié l'archéologie pendant cinq ans à l'université de Bénarès où il était le seul Européen. Il s'est adapté au mode de vie indien, se baignant chaque matin dans le Gange, participant aux pèlerinages, parlant hindi. Ma is il a tout de suite compris combien l'hindouisme des Hindous était différent de l'hindouisme à l'usage des Européens que l'on nous présente habituellement. Il a vécu aux Indes comme le major Thompson en France : sans oublier son sens critique.
Cela nous vaut une description pleine d'humour des spectacles orientaux, saints là-bas mais que nous ne saurions recommander aux jeunes filles ; une vue pittoresque de ces rues indiennes où les bêtes, les hommes et les dieux se côtoient. Des promenades grandioses nous conduisent du temple de Khajuraha, perdu dons la forêt vierge, à celui de Jagannath, orné de sculptures obscènes afin que la foudre, horrifiée, épargne la construction. Et, toujours, Georges Guette explique les êtres et les choses par les relig ions, les légendes ou les événements qui les façonnèrent.
Devant l'Inde, les Hindous et les Indiens, l'auteur a oublié ses préjugés. Il n'a pas philosophé. Il ne s'est pas moqué non plus. Il s'est amusé de ce qui est drôle, étonné de ce qui est rare, ému de ce qui est beau. Georges Guette est un guide plein d'humour, de science, de tendresse ; il possède admirablement l'art de conter.
Ce double aspect laïque et religieux des habitants de l'Inde est généralement étudié séparément. Les sociologues voient l'Indien, les spiritualistes révèrent l'Hindou. Georges Guette, lui, nous fait vivre dans l'intimité du Benarasi moyen, Hindou à l'aube, au bord du Gange, Indien chez lui et dans les rues du bazar.
Georges Guette a vingt-cinq ans. Il a étudié l'archéologie pendant cinq ans à l'université de Bénarès où il était le seul Européen. Il s'est adapté au mode de vie indien, se baignant chaque matin dans le Gange, participant aux pèlerinages, parlant hindi. Ma is il a tout de suite compris combien l'hindouisme des Hindous était différent de l'hindouisme à l'usage des Européens que l'on nous présente habituellement. Il a vécu aux Indes comme le major Thompson en France : sans oublier son sens critique.
Cela nous vaut une description pleine d'humour des spectacles orientaux, saints là-bas mais que nous ne saurions recommander aux jeunes filles ; une vue pittoresque de ces rues indiennes où les bêtes, les hommes et les dieux se côtoient. Des promenades grandioses nous conduisent du temple de Khajuraha, perdu dons la forêt vierge, à celui de Jagannath, orné de sculptures obscènes afin que la foudre, horrifiée, épargne la construction. Et, toujours, Georges Guette explique les êtres et les choses par les relig ions, les légendes ou les événements qui les façonnèrent.
Devant l'Inde, les Hindous et les Indiens, l'auteur a oublié ses préjugés. Il n'a pas philosophé. Il ne s'est pas moqué non plus. Il s'est amusé de ce qui est drôle, étonné de ce qui est rare, ému de ce qui est beau. Georges Guette est un guide plein d'humour, de science, de tendresse ; il possède admirablement l'art de conter.