Triangle bleu
. Les Républicains espagnols à Mauthausen (1940-1945)
Ouvrage écrit avec la collaboration de Patricio Serrano
Préface de Pierre Daix
Collection Témoins
Gallimard
Parution
Ce livre évoque d'abord un des grands rendez-vous de l'histoire contemporaine. Constante, Razola, Serrano... Voici le sort le plus commun des combattants républicains de la guerre civile qui franchirent la frontière française en février 1939, après la chute de la Catalogne. Internés en France dans des camps comme Gurs et Argelès, enrôlés dans des compagnies de travail, livrés par la police de Vichy, arrêtés comme Résistants, la concentration des «triangles bleus» – le triangle particulier des Rouges espagnols – aboutit toujours à Mauthausen.
Ce fut, dans le pire des camps de la mort, le premier groupe de déportés constitué sur une base politique commune. Vétérans de la lutte antifasciste, les républicains espagnols surent inventer dans cet enfer de nouvelles formes de résistance que l'arrivée massive des résistants tchécoslovaques, puis français, transforma en une extraordinaire organisation internationale de combat.
Mais ce recueil de témoignages n'est pas seulement, avec un retard de vingt-cinq ans, un chapitre inédit de l'histoire des camps hitlériens. Pour la plupart de ces survivants de la guerre civile, le retour de Mauthausen n'a pas été la fin des drames, mais le début de nouveaux. Le quart du siècle suivant les a marqués, déchirés jusque dans leurs raisons de survivre. Comme le dit Pierre Daix dans sa préface : «On comprendra, ce livre refermé, que ce qu'ils avaient à dire ne peut se dissocier de ce qu'ils ont vécu. Avant Mauthausen. Mais aussi après Mauthausen.»
Ce fut, dans le pire des camps de la mort, le premier groupe de déportés constitué sur une base politique commune. Vétérans de la lutte antifasciste, les républicains espagnols surent inventer dans cet enfer de nouvelles formes de résistance que l'arrivée massive des résistants tchécoslovaques, puis français, transforma en une extraordinaire organisation internationale de combat.
Mais ce recueil de témoignages n'est pas seulement, avec un retard de vingt-cinq ans, un chapitre inédit de l'histoire des camps hitlériens. Pour la plupart de ces survivants de la guerre civile, le retour de Mauthausen n'a pas été la fin des drames, mais le début de nouveaux. Le quart du siècle suivant les a marqués, déchirés jusque dans leurs raisons de survivre. Comme le dit Pierre Daix dans sa préface : «On comprendra, ce livre refermé, que ce qu'ils avaient à dire ne peut se dissocier de ce qu'ils ont vécu. Avant Mauthausen. Mais aussi après Mauthausen.»