Quand les dieux se taisent
Trad. du russe par Harry C. Stevens, adapt. du russe par Marion Lebrun et Jérôme Thévenet
Collection L'Air du Temps
Gallimard
Parution
«Avec Quand les dieux se taisent, nous retrouvons la tradition de la grande littérature russe à laquelle on doit tant de chefs-d'œuvre.
Dans une vaste fresque, Mikhail Soloviev dépeint ici des scènes d'action, de passion, de tendresse, peuplées de personnages ciselés avec une admirable sincérité, avec amour aussi. L'amour, en fait, est présent à chaque ligne : l'amour maternel de Vera Ivanovna qui, à cinquante ans, se cache dans un hangar pour mettre au monde son dix-huitième enfant, Marc, le héros de ce livre. C'est avec la résignation pathétique des êtres purs et simples devant les coups portés par le destin, qu'elle donnera sept fils et son mari à cette terre de Russie dont l'amour dévore le cœur de la famille Surov.
Marc perdra, lui, l'une après l'autre, ses compagnes d'élection, et ce livre contient des scènes d'amour qui comptent parmi les plus poignantes de la littérature contemporaine ; et puis, un jour, Marc perdra sa mère tant aimée, et aussi cette Russie à laquelle il a tout donné. Il a vécu le grand rêve du communisme et lorsqu'il comprend que ce n'est qu'un rêve, il ernploie toutes ses forces à combattre Staline en même temps que Hitler.
La fiction, ici, semble rejoindre la réalité de la vie même de l'auteur.
Mikhail Soloviev est né en Russie en 1908. Après la révolution, il quitta ses steppes natales pour aller étudier à l'Université de Moscou, puis il occupa pendant plusieurs années un poste important au journal gouvernemental Izvestia. Au cours de la guerre, il fut blessé et fait prisonnier par les Allemands. Après s'être évadé, il se joignit, sous un faux nom, à ceux de la résistance qui, derrière les lignes ennemies, se battaient pour délivrer leur pays de Hitler el de Staline. En 1945, recherché activement par la police secrète soviétique, il fut sauvé du rapatriement forcé par l'intervention d' un haut fonctionnaire américain en Autriche et par l'assistance que lui offrirent des officiers américains qui le cachèrent dans une ancienne prison. À Salzbourg, de 1946 à 1950, il publia La Flamme, journal anti-communiste. En 1948, il fut à nouveau sauvé de l'arrestation par l'intervention du sénateur Vandenberg et du commandant en chef pour l'Autriche. Il vit aux États-Unis depuis 1951. Par-dessus tout, l'ouvrage de Mikhail Soloviev est illuminé par sa foi en la dignité de l'homme.»
Dans une vaste fresque, Mikhail Soloviev dépeint ici des scènes d'action, de passion, de tendresse, peuplées de personnages ciselés avec une admirable sincérité, avec amour aussi. L'amour, en fait, est présent à chaque ligne : l'amour maternel de Vera Ivanovna qui, à cinquante ans, se cache dans un hangar pour mettre au monde son dix-huitième enfant, Marc, le héros de ce livre. C'est avec la résignation pathétique des êtres purs et simples devant les coups portés par le destin, qu'elle donnera sept fils et son mari à cette terre de Russie dont l'amour dévore le cœur de la famille Surov.
Marc perdra, lui, l'une après l'autre, ses compagnes d'élection, et ce livre contient des scènes d'amour qui comptent parmi les plus poignantes de la littérature contemporaine ; et puis, un jour, Marc perdra sa mère tant aimée, et aussi cette Russie à laquelle il a tout donné. Il a vécu le grand rêve du communisme et lorsqu'il comprend que ce n'est qu'un rêve, il ernploie toutes ses forces à combattre Staline en même temps que Hitler.
La fiction, ici, semble rejoindre la réalité de la vie même de l'auteur.
Mikhail Soloviev est né en Russie en 1908. Après la révolution, il quitta ses steppes natales pour aller étudier à l'Université de Moscou, puis il occupa pendant plusieurs années un poste important au journal gouvernemental Izvestia. Au cours de la guerre, il fut blessé et fait prisonnier par les Allemands. Après s'être évadé, il se joignit, sous un faux nom, à ceux de la résistance qui, derrière les lignes ennemies, se battaient pour délivrer leur pays de Hitler el de Staline. En 1945, recherché activement par la police secrète soviétique, il fut sauvé du rapatriement forcé par l'intervention d' un haut fonctionnaire américain en Autriche et par l'assistance que lui offrirent des officiers américains qui le cachèrent dans une ancienne prison. À Salzbourg, de 1946 à 1950, il publia La Flamme, journal anti-communiste. En 1948, il fut à nouveau sauvé de l'arrestation par l'intervention du sénateur Vandenberg et du commandant en chef pour l'Autriche. Il vit aux États-Unis depuis 1951. Par-dessus tout, l'ouvrage de Mikhail Soloviev est illuminé par sa foi en la dignité de l'homme.»