On ne revient pas
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Fontaine, un jeune chirurgien formé dans la solitude des colonies revient en France durant le prélude de la guerre. Il retrouve, devenue femme et mère, la jeune fille qu'il avait aimée, son amie d'enfance. Il retrouve son frère, gardien du patrimoine familial vivant dans le grand calme de la terre. Il retrouve sa sœur au moment où elle est atteinte du mal qui, plusieurs fois déjà, a frappé leur famille. Enfin la débâcle de son pays l'entraîne.
Fontaine subit donc beaucoup de chocs contradictoires ; la décision de cet homme ne sera pourtant pas déterminée par des événements extérieurs mais par une exigence impérieuse de sa nature. Il ne se sent fécond que dans la solitude et le travail : il repartira là où il se sent fort.
Avide de saisir et de comprendre tout ce qui est humain, il préfère aux abstractions, l'enseignement de la vie. Contre tous les dilemnes, il a recours à la vertu de l'action. Ainsi le voyons-nous se reprendre dans l'accomplissement de son métier lorsqu'au hasard d'une promenade nocturne, il accouchera une femme dans un petit village provençal. Le besoin qu'il a de s'offrir tout entier aux tâches, aux joies, aux aventures que lui propose l'existence lui fait envisager avec inquiétude la présence continuelle et attentive de la femme qu'il aime. Et cependant il est déchiré à l'idée de la perdre une fois encore. Mais fut-elle libre, aurait-il le droit de l'entraîner dans une existence incertaine, de lui donner des enfants porteurs d 'une tare héréditaire?
Tantôt Hélène Froment nous promène à travers le domaine du rêve dans l'innocence amoureuse de son héroïne, tantôt elle nous transporte devant des réalités dépouillées par la lumière crue de la salle d'opération. Ainsi, pris entre le rêve et la réalité, nous assistons aux déchirements de deux êtres qui s'aiment, d'une femme qui souffre de renoncer à l'amour, d'un homme qui avant tout reste fidèle à sa destinée.
Fontaine subit donc beaucoup de chocs contradictoires ; la décision de cet homme ne sera pourtant pas déterminée par des événements extérieurs mais par une exigence impérieuse de sa nature. Il ne se sent fécond que dans la solitude et le travail : il repartira là où il se sent fort.
Avide de saisir et de comprendre tout ce qui est humain, il préfère aux abstractions, l'enseignement de la vie. Contre tous les dilemnes, il a recours à la vertu de l'action. Ainsi le voyons-nous se reprendre dans l'accomplissement de son métier lorsqu'au hasard d'une promenade nocturne, il accouchera une femme dans un petit village provençal. Le besoin qu'il a de s'offrir tout entier aux tâches, aux joies, aux aventures que lui propose l'existence lui fait envisager avec inquiétude la présence continuelle et attentive de la femme qu'il aime. Et cependant il est déchiré à l'idée de la perdre une fois encore. Mais fut-elle libre, aurait-il le droit de l'entraîner dans une existence incertaine, de lui donner des enfants porteurs d 'une tare héréditaire?
Tantôt Hélène Froment nous promène à travers le domaine du rêve dans l'innocence amoureuse de son héroïne, tantôt elle nous transporte devant des réalités dépouillées par la lumière crue de la salle d'opération. Ainsi, pris entre le rêve et la réalité, nous assistons aux déchirements de deux êtres qui s'aiment, d'une femme qui souffre de renoncer à l'amour, d'un homme qui avant tout reste fidèle à sa destinée.