Mes révoltes - Jean-Marie Rouart
Jean-Marie Rouart
Lire un extraitLire un extrait Télécharger la couverture

Mes révoltes

Collection Blanche
Gallimard
Parution
Pourquoi « mes révoltes » ? Pourquoi, sous l’apparence d’un enfant gâté — du succès, une famille célèbre, l’Académie —, Jean-Marie Rouart a-t-il éprouvé le besoin de remettre si souvent en cause cette reconnaissance sociale, jusqu’à s’exposer au tumulte des contestations et des condamnations judiciaires ?
C’est ce mystère de la destinée qu’il interroge en auscultant le roman de sa vie. Il s’efforce de comprendre les épisodes et les drames qui l’ont confronté à autant d’échecs que de réussites, de bonheurs que de malheurs. Analysant les aléas d’une jeunesse hantée par l’idée de la déchéance, il se penche sur les coïncidences qui l’ont amené, à travers tant de vicissitudes, à se lier avec des hommes d’exception : Jean d’Ormesson, Raymond Aron, Michel Déon, Jacques Vergès ou François Mitterrand. Engagé dans nombre de combats, dont le plus connu demeure la défense d’Omar Raddad, l’auteur ne dissimule rien de ses handicaps et des chances qui l’ont conduit à conjurer le mauvais sort. Se sentant en permanence le jouet de forces obscures, il tire de son expérience le sentiment d’avoir bénéficié d’une forme de miracle. Peut-être ce parcours en dents de scie était-il étrangement écrit dans les étoiles.

« Avez Mes révoltes Jean-Marie Rouart revient sur ses combats, ses convictions, depuis sa jeunesse jusqu’à aujourd’hui. On y croise son mentor et grand ami Jean d’Ormesson, d’autres figures du Figaro, où il a longtemps dirigé le supplément littéraire, Michel Déon, dont il brosse un superbe portrait, Raymond Aron, et quelques femmes aimées. Au centre du livre, son engagement courageux dans l’affaire Omar Raddad, au milieu des années 1990. »
Étienne de Montety, Le Figaro Littéraire

« Cette question de la justice, et du rapport que la société entretient avec elle, est au cœur du nouvel ouvrage de l’académicien, où l’on retrouve nombre de personnages éminents, parmi lesquels Jean d’Ormesson et Raymond Aron.
Un beau livre de passion et de recherche de la vérité. »
J-R Van der Plaetsen, Le Figaro Magasine

« Dandy justicier, bel irrégulier, révolté, anarchiste-conservateur... C’est à ces profils distincts, qu’il consacre son nouveau livre confession – qui ressemble d’assez près au fameux « miroir » que les stendhaliens de souche se doivent de promener sur le chemin de leur vie. »
Jean-Paul Enthoven, Le Point

« Rouart s’emploie à débusquer ce qui pourrait relier la clé de sol de sa trajectoire sociale, où il cherche malgré tout le bonheur – pour lequel il est plus doué qu’il ne le pense –, et la clé de fa de ses malheurs di monde, où se jouent les notes sourdes de l’injustice et de la souffrance. Ce qui en fait le plus « gauchiste » des écrivains de droite. »
Anna Cabana, Le Journal du Dimanche

« L’écrivain, membre de l’Académie française, est un véritable héros romanesque. II en a la fougue, le talent, la séduction, la complexité, et ses souvenirs se lisent comme un grand roman d’aventures. […] Pudique, Jean-Marie Rouart se dévoile un peu, lui, le solitaire, malgré ses succès féminins, l’insatisfait, malgré ses succès littéraires. Au fond, il est resté ce petit garçon mélancolique que seule l’écriture comble. Et sa voix émouvante, drôle et sincère nous touche infiniment. »
Anne Michelet, Version Femina

Lire un extrait