«Le jeu va changer, Mesdames et Messieurs, l’homme va pouvoir utiliser le fabuleux réseau électrique enfermé dans son crâne!»
Depuis ce manifeste de Timothy Leary, le psychologue de Harvard condamné à 30 ans de prison pour trafic de stupéfiants, une abondante littérature a fleuri sur le LSD, le plus puissant des hallucinogènes. Celle des laboratoires Sandoz et des médecins, de la police et de l’ONU. Celle des apôtres de la «révolution psychique» et de la «connaissance totale». Celle des grands poètes qui, comme Michaux, trouvent dans la drogue «un sentiment de diabolique clairvoyance, d’infinie puissance, de libération». Jusqu’aux délires des malheureux sur un lit d’hôpital.
Le docteur américain Sidney Cohen a enregistré des dizaines de témoignages sous LSD, et fait le bilan des recherches médicales et psychiatriques comme des utilisations possibles. Voici le dossier scientifique du LSD.