Lettres de la maison de la mort

Trad. de l'anglais (États-Unis) par Pierre Singer
Nouvelle édition en 1975
Gallimard
Parution
« ...dans dix-huit jours, le quatorzième anniversaire de notre mariage, nous serons mis à mort... Tout l'amour dont je suis capable est à toi.»
Julius Rosenberg écrivait ces mots en 1953. Plus de vingt ans après le procès de Julius et Ethel, leur condamnation, leur supplice, l'émotion reste entière, comme en témoigne la récente émission de télévision de Stellio Lorenzi, d'après une pièce d'Alain Decaux. Le nom des Rosenberg s'inscrit à côté de ceux de Dreyfus, de Sacco et de Vanzetti. Dans ces cas exceptiounels, la conscience universelle s'est passionnée pour une affaire à la fois judiciaire, politique et humaine.
Les lettres que nous publions ont été choisies parmi toutes celles écrites par les condamnés au cours de leurs trois années d'emprisonnement. Julius et Ethel y parlent peu de l'affaire. Ce qu'ils disent ici, c'est le drame de deux vies séparées, d'une famille détruite. Ce sont des lettres d'amour et d'espoir, écrites aux portes de la mort.