Les Voies aériennes et autres nouvelles
Trad. du russe par Andrée Robel
Gallimard
Parution
«Ce sont d’étranges histoires du temps, et à les lire nous sommes un peu comme la petite Génia Luvers passant une journée vouée à l’oubli entre les formes du passé et futur antérieur… Comment parler ici de ces quatre énigmes ?»
Aragon
Le recueil s’appelle Les voies aériennes, mais il ne s’agit plus de ces voies des vents qui portent les pluies ; il s’agit d’exprimer le sentiment tragique de l’éphémère :
«Les martinets approchaient, nuée entière de flèches au lent palpitement, et, brusquement, leurs pointes firent volte-face, ils repartirent dans le sens inverse en piaillant. Tout demeurait comme avant. Seule la chambre était devenue légèrement plus sombre.»
Aragon
Le recueil s’appelle Les voies aériennes, mais il ne s’agit plus de ces voies des vents qui portent les pluies ; il s’agit d’exprimer le sentiment tragique de l’éphémère :
«Les martinets approchaient, nuée entière de flèches au lent palpitement, et, brusquement, leurs pointes firent volte-face, ils repartirent dans le sens inverse en piaillant. Tout demeurait comme avant. Seule la chambre était devenue légèrement plus sombre.»