Les Principes d'Archimède
Collection Éditions originales
Gallimard
Parution
On retrouve le héros des Lions végétariens dans les Principes d'Archimède, bien que ce nouveau roman de Jean-Marie Dunoyer soit tout à fait indépendant du précédent.
Voici donc Gabriel pion à l'Institution Archimède, dirigée par un homme à principes, d'où le titre du livre. Le caractère de notre grand escogriffe s'est affirmé : s'il est resté pourtant vélléitaire, c'est parce qu'il n'a pas encore trouvé ce qu'iI recherche sans relâche. Est-ce l'amour? On le croit un moment, Gabriel s'étant épris de la fille du patron, Isabelle, qui le lui rend bien. Ce sont ces amours, aussi violentes que maladroites, de deux êtres neufs qui ne s'aiment pas pour rire, qui forment le fond du récit. Elles sont un peu distraites par les nouvelles fréquentations de Gabriel, guère plus recommandables, mais tout aussi amusantes que celles qui faillirent faire de lui un mauvais garçon: il hante maintenant les milieux royalistes en effervescence, car le Pape vient de condamner leurs doctrines.
Mais l'idylle? Elle finit mal. Dommage. Isabelle était une fille bien.
La principale originalité de ce livre qui, d'autre part, fuit l'ennui comme la peste et mêle un humour constant aux situations les plus tragiques, c'est qu'il n'a rien d'une autobiographie. L'auteur préfère observer et faire revivre des personnages parfaitement extérieurs à lui-même. Certains d'entre eux ont pu ou pourront rebuter ceux qui n'aiment que les gens aimables. Hélas, qu'y faire? Ils sont comme ça, avec des côtés gentils et des côtés méchants. Tout le monde est comme ça.
Voici donc Gabriel pion à l'Institution Archimède, dirigée par un homme à principes, d'où le titre du livre. Le caractère de notre grand escogriffe s'est affirmé : s'il est resté pourtant vélléitaire, c'est parce qu'il n'a pas encore trouvé ce qu'iI recherche sans relâche. Est-ce l'amour? On le croit un moment, Gabriel s'étant épris de la fille du patron, Isabelle, qui le lui rend bien. Ce sont ces amours, aussi violentes que maladroites, de deux êtres neufs qui ne s'aiment pas pour rire, qui forment le fond du récit. Elles sont un peu distraites par les nouvelles fréquentations de Gabriel, guère plus recommandables, mais tout aussi amusantes que celles qui faillirent faire de lui un mauvais garçon: il hante maintenant les milieux royalistes en effervescence, car le Pape vient de condamner leurs doctrines.
Mais l'idylle? Elle finit mal. Dommage. Isabelle était une fille bien.
La principale originalité de ce livre qui, d'autre part, fuit l'ennui comme la peste et mêle un humour constant aux situations les plus tragiques, c'est qu'il n'a rien d'une autobiographie. L'auteur préfère observer et faire revivre des personnages parfaitement extérieurs à lui-même. Certains d'entre eux ont pu ou pourront rebuter ceux qui n'aiment que les gens aimables. Hélas, qu'y faire? Ils sont comme ça, avec des côtés gentils et des côtés méchants. Tout le monde est comme ça.