Histoire d'une famille sous la IIIᵉ République
IV
Les mariés de Paris
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Après la mort de Pamploix, tué dans un accident de voiture, les petites filles doivent gagner leur vie. Émilienne reste au Collège de la Providence comme institutrice et Catherine part pour Paris, chez une amie de Tirelo, Mme Sylvie Colombe.
La jeune fille cherche un emploi et entre enfin dans une maison de couture de la rue de Rivoli en qualité de «petite main». Le patron , M. Laurie , vient de perdre sa femme. Il joue aux courses, perd et bientôt, acculé par une échéance, se voit obligé d'accepter le concours d'une de ses ouvrières Marie-Laure qui, devenue surveillanle, tyrannise ses anciennes compagnes.
Chez «Laure et Laurie», Catherine fait la connaissance d'une jeune couturière, Suzanne : celle-ci l'introduit chez une de ses amies, Madame Lise qui, dans sa maison de Passy, accueille les misérables.
Au cours d'un bal chez Mme Lise, Catherine rencontre Léonce Malorie, un jeune employé de magasin qui connaît Suzanne depuis longtemps. La famille Malorie exploitait autrefois une scierie dans les Vosges. Ruinée par l'industrialisation, elle est venue se réfugier à Paris. Le père est représentant. L'aîné , Hippolyte vend des fleurs au cimetière de Bagneux et Évangliste vit d'expédients. Seul, dépaysé, le jeune Léonce rêve de reconquérir la propriété perdue. Catherine s'efforce de le consoler. Ils s'aiment et, après de longues fiançailles, se marient.
Cependant la vie à l'atelier, sous la direction de Marie-Laure, devient intenable. Suzanne rencontre dans un café un riche gantier belge, M. Van Braker, et accepte de devenir sa maîtresse. Elle se venge de Marie-Laure et quitte la maison.
Léonce dessine à ses moments perdus. Mme Lise, pour aider le jeune ménage, le présente à un représentant de ses amis, M. Fleuritendieu, qui organise une exposition de ses œuvres. C'est un grand succès. Léonce quitte le magasin, s'installe boulevard Montparnasse. Malheureusement, grisé par l'argent, le jeune peintre cesse de travailler.
À ce moment, Suzanne qui l'a aimé dès le premier jour, s'efforce de le séduire. Elle est riche de l'argent de Van Brakel. Malgré les efforts de Catherine, elle devient sa maîtresse.
Une seconde exposition échoue complètement. Suzanne persuade Van Braker de lui acheter l'ancien domaine des Malorie et s'enfuit en compagnie de Léonce.
Catherine va les retrouver, les croit heureux et décide de s'effacer. Elle revient à Paris, cherche vainement un appui auprès de Fleuritendieu. Elle va bientôt être mère.
Quelques mois plus tard, Léonce, malade, rejoint Catherine pour se remettre au travail, sans retrouver le succès, et mourir misérablement.
La jeune fille cherche un emploi et entre enfin dans une maison de couture de la rue de Rivoli en qualité de «petite main». Le patron , M. Laurie , vient de perdre sa femme. Il joue aux courses, perd et bientôt, acculé par une échéance, se voit obligé d'accepter le concours d'une de ses ouvrières Marie-Laure qui, devenue surveillanle, tyrannise ses anciennes compagnes.
Chez «Laure et Laurie», Catherine fait la connaissance d'une jeune couturière, Suzanne : celle-ci l'introduit chez une de ses amies, Madame Lise qui, dans sa maison de Passy, accueille les misérables.
Au cours d'un bal chez Mme Lise, Catherine rencontre Léonce Malorie, un jeune employé de magasin qui connaît Suzanne depuis longtemps. La famille Malorie exploitait autrefois une scierie dans les Vosges. Ruinée par l'industrialisation, elle est venue se réfugier à Paris. Le père est représentant. L'aîné , Hippolyte vend des fleurs au cimetière de Bagneux et Évangliste vit d'expédients. Seul, dépaysé, le jeune Léonce rêve de reconquérir la propriété perdue. Catherine s'efforce de le consoler. Ils s'aiment et, après de longues fiançailles, se marient.
Cependant la vie à l'atelier, sous la direction de Marie-Laure, devient intenable. Suzanne rencontre dans un café un riche gantier belge, M. Van Braker, et accepte de devenir sa maîtresse. Elle se venge de Marie-Laure et quitte la maison.
Léonce dessine à ses moments perdus. Mme Lise, pour aider le jeune ménage, le présente à un représentant de ses amis, M. Fleuritendieu, qui organise une exposition de ses œuvres. C'est un grand succès. Léonce quitte le magasin, s'installe boulevard Montparnasse. Malheureusement, grisé par l'argent, le jeune peintre cesse de travailler.
À ce moment, Suzanne qui l'a aimé dès le premier jour, s'efforce de le séduire. Elle est riche de l'argent de Van Brakel. Malgré les efforts de Catherine, elle devient sa maîtresse.
Une seconde exposition échoue complètement. Suzanne persuade Van Braker de lui acheter l'ancien domaine des Malorie et s'enfuit en compagnie de Léonce.
Catherine va les retrouver, les croit heureux et décide de s'effacer. Elle revient à Paris, cherche vainement un appui auprès de Fleuritendieu. Elle va bientôt être mère.
Quelques mois plus tard, Léonce, malade, rejoint Catherine pour se remettre au travail, sans retrouver le succès, et mourir misérablement.