La jeune fille secrète
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Une «bande» de jeunes gens – dont plusieurs appartiennent par force à cette catégorie de «chômeurs éternels» qui est apparue depuis quelques années – se réunit chaque soir chez l'un d'eux, le plus âgé, le docteur Van Looten, médecin-assistant dans une clinique de Neuilly.
La misère, le manque d'idéal propres à beaucoup de sa génération, une certaine veulerie, amènent l'un d'entre eux au point de commettre un crime sur la personne d'une de ses amies d'enfance, Béatrice, la «jeune fille secrète» qui, elle aussi, après un mariage malheureux «flotte dans la vie comme un lambeau d'étoffe sur le trottoir». Assailli par la crainte et le remords, Fred se rend auprès de son père dans l'espoir d'y trouver un refuge contre lui-même mais il ne tarde pas à s'apercevoir que «les ponts sont coupés» entre eux et «qu'il n'a plus l'âge d'être un enfant».
Van Looten, le jeune médecin qui se sent à la fois chef et responsable de cette «bande» veut à tout prix empêcher ce crime qui doit s'accomplir le jour de Noël. Dans la nuit, il s'efforce de pénétrer les mobiles et les éléments du drame qui se terminera à l'aube et, joignant Béatrice, lui propose un étrange pari qui, s'il le gagne, sauvera la jeune femme.
Albert Thibaudet, dans ses Réflexions sur le roman distingue le «roman passif» qui épouse le cours d'une vie individuelle ou familiale, du «roman actif» qui expose en quelques pages les éléments d'un drame parvenu à son point culminant.
Cette fois, c'est bien un «roman actif» qu'a voulu écrire Robert Francis, exposant et dénouant une intrigue en une seule nuit.
L'auteur souhaite avoir réussi à exprimer la valeur éternelle, presque «mythique» du caractère de cette «jeune fille secrète» que la douleur révèle à elle-même. Il souhaite aussi qu'on y reconnaisse le portrait d'une partie de la jeunesse contemporaine qui, trop souvent sevrée d'idéaux actifs, trop souvent corrompue par une atmosphère déprimante, lui semble à l'image de plusieurs de ses personnages.
La misère, le manque d'idéal propres à beaucoup de sa génération, une certaine veulerie, amènent l'un d'entre eux au point de commettre un crime sur la personne d'une de ses amies d'enfance, Béatrice, la «jeune fille secrète» qui, elle aussi, après un mariage malheureux «flotte dans la vie comme un lambeau d'étoffe sur le trottoir». Assailli par la crainte et le remords, Fred se rend auprès de son père dans l'espoir d'y trouver un refuge contre lui-même mais il ne tarde pas à s'apercevoir que «les ponts sont coupés» entre eux et «qu'il n'a plus l'âge d'être un enfant».
Van Looten, le jeune médecin qui se sent à la fois chef et responsable de cette «bande» veut à tout prix empêcher ce crime qui doit s'accomplir le jour de Noël. Dans la nuit, il s'efforce de pénétrer les mobiles et les éléments du drame qui se terminera à l'aube et, joignant Béatrice, lui propose un étrange pari qui, s'il le gagne, sauvera la jeune femme.
Albert Thibaudet, dans ses Réflexions sur le roman distingue le «roman passif» qui épouse le cours d'une vie individuelle ou familiale, du «roman actif» qui expose en quelques pages les éléments d'un drame parvenu à son point culminant.
Cette fois, c'est bien un «roman actif» qu'a voulu écrire Robert Francis, exposant et dénouant une intrigue en une seule nuit.
L'auteur souhaite avoir réussi à exprimer la valeur éternelle, presque «mythique» du caractère de cette «jeune fille secrète» que la douleur révèle à elle-même. Il souhaite aussi qu'on y reconnaisse le portrait d'une partie de la jeunesse contemporaine qui, trop souvent sevrée d'idéaux actifs, trop souvent corrompue par une atmosphère déprimante, lui semble à l'image de plusieurs de ses personnages.