Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2008
«Et c’est alors que je vis. L’objet sembla soudain échapper à la forme sommaire dans laquelle mon regard l’avait d’abord cerné. En le tournant et le retournant à la lumière du soleil, j’y voyais jouer des reflets qui tour à tour faisaient naître et s’évanouir dans l’épaisseur de la pierre mille ébauches trop fugaces pour que j’eusse loisir de les identifier. Et cependant chaque figure, lors même qu’elle m’échappait, me laissait la nostalgie de quelque lointaine et poignante familiarité. Je pouvais aussi pressentir que ma sensibilité entrait pour une part dans ce mouvement de dérobade.»
Dans la préface qui vient augmenter cette nouvelle édition des Jardins statuaires, Bernard Noël écrit : «Il est incomparable bien qu’il appartienne à une famille où voisinent les noms de Buzzati, Coetzee, Gracq et Puységur. L’auteur précise qu’il l’écrivit «à la faveur d’un rêve éveillé», né de la vision soudaine d’un monde où l’on cultiverait, non pas des plantes, mais des statues.»
Dans la préface qui vient augmenter cette nouvelle édition des Jardins statuaires, Bernard Noël écrit : «Il est incomparable bien qu’il appartienne à une famille où voisinent les noms de Buzzati, Coetzee, Gracq et Puységur. L’auteur précise qu’il l’écrivit «à la faveur d’un rêve éveillé», né de la vision soudaine d’un monde où l’on cultiverait, non pas des plantes, mais des statues.»