Les Filles du Feu
suivi de Les Chimères
Parution
« Sylvie » nous mène au cœur de la géographie nervalienne et de son univers mental : noms de villages et de jeunes filles en fleurs, rondes et déguisements, initiation amoureuse et faux mariage, chansons populaires et vieilles légendes… Tout fait ressurgir le passé tel qu'on le rêve : le souvenir est aussi important que le cheminement intérieur qui y mène. Nerval est à la poursuite d'une image, celle d'une actrice belle comme le jour et pâle comme la nuit.
« Sylvie » illustre parfaitement ce recueil de sept nouvelles dans lesquelles tout se brise et se recompose perpétuellement à partir d'un feu primordial où naîtraient les âmes. Il n'y a pas d'ordre, pas de hiérarchie, le monde extérieur et le monde mental n'ont plus de frontières, ni d'ailleurs l'érudition qui truffe ces textes où se déploie un éventail de genres littéraires.
À la fin de la préface adressée à Dumas, Nerval écrit : la dernière folie qui me restera probablement, ce sera de me croire poëte ». Il introduit ainsi Les Chimères, douze sonnets énigmatiques annexés aux Filles du feu, dans lesquels s’épanouit son syncrétisme religieux et amoureux, dans toute sa splendeur.
« Sylvie » illustre parfaitement ce recueil de sept nouvelles dans lesquelles tout se brise et se recompose perpétuellement à partir d'un feu primordial où naîtraient les âmes. Il n'y a pas d'ordre, pas de hiérarchie, le monde extérieur et le monde mental n'ont plus de frontières, ni d'ailleurs l'érudition qui truffe ces textes où se déploie un éventail de genres littéraires.
À la fin de la préface adressée à Dumas, Nerval écrit : la dernière folie qui me restera probablement, ce sera de me croire poëte ». Il introduit ainsi Les Chimères, douze sonnets énigmatiques annexés aux Filles du feu, dans lesquels s’épanouit son syncrétisme religieux et amoureux, dans toute sa splendeur.