Les Exilés

Collection Blanche
Gallimard
Parution
«Chacun des jeunes gens que l'on trouvera dans Les Exilés est placé, au matin de cette journée – car ce roman est soumis à l'unité de temps et de lieu, sinon d'action – devant une difficulté essentielle. Chacun d'eux la surmonte à sa façon.
Échecs et réussites ont peu d'importance ; ce qui compte ici c'est la découverte par eux-mêmes de la plupart de ces jeunes gens par le truchement de l'épreuve.
Comme le dit William, l'un des personnages des Exilés, qui a probablement lu Alexeï Rémizov : "Et celui-ci, pour qu'il devienne lui-même, il faudra qu'il trahisse, et celui-là qu'il tue..."
Et celui-ci, ajouterai-je, qu'il ait du génie.
On s'étonnera, peut-être, de la part que tient la sensualité dans ce livre. Mais elle est ici objet de connaissance.
Enfin, la nature tient également une grande place – la première – dans Les Exilés. Ces jeunes gens, après un court séjour à Paris, sont revenus à Nîmes, leur ville natale ; quelques-uns vivent à la campagne, dans l'admirable garrigue nîmoise, si chère à leur cœur (et au mien). Cette garrigue, et le soleil, et le vent, et la chaleur torride de cette journée d'été, avec sa grande lumière et son ciel bleu, ne sont pas les moindres acteurs du roman.»
Marc Bernard.
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