Salut, camarades
Collection Blanche
Gallimard
Parution
À Nîmes, au plus chaud de l'été 1914, la déclaration de guerre éclate comme une fête. Les mobilisés partent pour le front, très loin, là-haut, dans le Nord, et les adolescents qui restent, en attendant leur tour, jouent aux hommes, à l'usine et auprès des femmes. L'écho des massacres éteint bien tôt l'euphorie, mais les événements de Russie apportent un grand espoir à tous ceux qui, depuis toujours, attendaient la Révolution. Après quelques années, ce vaste élan aussi fera place aux déceptions les plus amères.
Au milieu des bouleversements et des illusions perdues de l'histoire, le héros de ce livre est tour à tour ouvrier, élève du conservatoire de Marseille, cheminot à Villeneuve-St-Georges, militant révolutionnaire, chômeur, amoureux. Sa chronique parle au cœur. Elle est celle d'un homme libre. Qu'il soit en face d'un patron, d'un parti politique, d'une femme, on devine toujours, sous chacun de ses gestes, cette liberté qui est son art de vivre.
Marc Bernard, comme s'il reprenait un récit interrompu, retrouve le ton admirable de Pareils à des enfants et de Vacances. L'ironie et la franchise, l'amour de la vie et la connaissance de la misère humaine, l'honnêteté de la langue et de la pensée donnent une saveur unique à cette confession d'un grand écrivain.
Au milieu des bouleversements et des illusions perdues de l'histoire, le héros de ce livre est tour à tour ouvrier, élève du conservatoire de Marseille, cheminot à Villeneuve-St-Georges, militant révolutionnaire, chômeur, amoureux. Sa chronique parle au cœur. Elle est celle d'un homme libre. Qu'il soit en face d'un patron, d'un parti politique, d'une femme, on devine toujours, sous chacun de ses gestes, cette liberté qui est son art de vivre.
Marc Bernard, comme s'il reprenait un récit interrompu, retrouve le ton admirable de Pareils à des enfants et de Vacances. L'ironie et la franchise, l'amour de la vie et la connaissance de la misère humaine, l'honnêteté de la langue et de la pensée donnent une saveur unique à cette confession d'un grand écrivain.