Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
Découpé en une série de séquences et de flashes tantôt suivie, tantôt parallèle, où tout est toujours vu de l'extérieur, et la vérité des êtres livrée aux seuls dialogues, ce livre est un véritable film, et se veut tel.
Carlo, directeur d'une importante firme milanaise, a une liaison avec la femme d'un collègue, Teresa. Dix jour durant, nous les voyons se démener, dans le rythme haletant des encombrements de voitures (c'est le Milan éventré par les chantiers du métro), des coups de téléphone hâtifs entre deux réunions administratives, des mondanités, et de ces grands efforts épuisants qui ne visent qu'à respecter les convenances.
Parallèlement à cette intrigue, Carlo voit Luciana, sa secrétaire, lutter sans succès contre la dépression. À l'inverse de Teresa, adaptée à son aliénation, et qui ne sacrifiera pas le confort de sa vie élégante à l'amour qu'elle porte cependant à Carlo, Luciana chemine lentement ver la folie, le suicide.
Deux soirées dans des «Night-Clubs» où l'on peut voir que les passions mondaines sont aussi fortes, voire plus fortes que la sexualité même, et la scène finale nous conduit dans une salle d'hôpital psychiatrique. Toute l'angoisse de la vie moderne s'y dilue dans un silence terrifiant.
Avec l'originalité de sa construction, parfaitement naturelle, Les Dix Jours ont vivement frappé, en Italie, par leur efficacité puissante et sobre.
Carlo, directeur d'une importante firme milanaise, a une liaison avec la femme d'un collègue, Teresa. Dix jour durant, nous les voyons se démener, dans le rythme haletant des encombrements de voitures (c'est le Milan éventré par les chantiers du métro), des coups de téléphone hâtifs entre deux réunions administratives, des mondanités, et de ces grands efforts épuisants qui ne visent qu'à respecter les convenances.
Parallèlement à cette intrigue, Carlo voit Luciana, sa secrétaire, lutter sans succès contre la dépression. À l'inverse de Teresa, adaptée à son aliénation, et qui ne sacrifiera pas le confort de sa vie élégante à l'amour qu'elle porte cependant à Carlo, Luciana chemine lentement ver la folie, le suicide.
Deux soirées dans des «Night-Clubs» où l'on peut voir que les passions mondaines sont aussi fortes, voire plus fortes que la sexualité même, et la scène finale nous conduit dans une salle d'hôpital psychiatrique. Toute l'angoisse de la vie moderne s'y dilue dans un silence terrifiant.
Avec l'originalité de sa construction, parfaitement naturelle, Les Dix Jours ont vivement frappé, en Italie, par leur efficacité puissante et sobre.